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Côte d’Ivoire-Insécurité : Une candidate au BTS lâchement assassinée à Yopougon


Abidjan le 13 août 2015 (lepointsur.com)-Candidate au (Bts) Brevet de technicien supérieur,  Abogny Claude Larissa ne pourra pas prendre part aux épreuves écrites  de cet examen. Elle a été fauchée par la mort dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 août 2015.

Côte d’Ivoire-Insécurité : Une candidate au BTS lâchement assassinée à Yopougon#Microbes

La jeune étudiante a été retrouvée  morte pendant cette nuit au quartier Maroc, non loin de la station Lubafrique. Son corps sans vie gisant dans une marre de sang. L’infortunée a pu être identifiée grâce à sa carte nationale d’identité  retrouvée près d’elle. Tous les doigts accusateurs se sont pointés vers les « microbes » qui ont fait un passage très remarqué dans cet endroit le même soir du décès de la jeune fille.Selon les dernières informations,l’étudiante sera inhumée le samedi 15 août 2015.

Un crime de plus occasionné par cette horde de jeunes qui opèrent sans être inquiétés même par les forces de l’ordre. Notamment à Wassakara et à Gabriel Gare deux quartiers de la commune de Yopougon regroupant à eux seuls, le plus grand nombre de microbes. Entre autres informations en notre possession, la victime aurait payé les frais de l’attaque d’une vingtaine de ces microbes qui a investi le quartier Maroc. Comme un ouragan, cette bande armée dans sa lancée a dépossédé tous les passants de leurs biens (téléphones portables, sacs à main, argent…) Cette mort  brutale continue d’alimenter les causeries et suscite la révolte de bien de personnes.

Yopougon : hier, cité de la joie, aujourd’hui, cité de la mort…

Jadis havre de joie, Yopougon, la plus grande commune du district d’Abidjan est en passe de devenir un véritable nid de bandits de grands chemins. Hélas ! Loin derrière nous cette époque où la cité de Yopougon était le lieu de prédilection des noceurs du tout Abidjan.

Malheureusement, il ne fait plus bon vivre dans la cité du premier magistrat Gilbert Kafana Koné. En effet, tout ce qui rendait attrayant cette commune, a foutu le camp pour faire place à la cruauté. Agressions à l’arme blanche et à l’arme à feu, vols de vivriers de voyageurs, rançonnage pour prime de terre, trafic de drogue etc. Voilà le tableau sombre de la désormais cité de la mort.

Eh oui, il ne se passe pas un seul jour sans que des personnes ne paient les frais de l’insécurité de cette commune. Entre autres victimes enregistrées récemment à Yopougon, N’dri Marina, une jeune étudiante à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, sauvagement violée et tuée dans une Eglise au quartier camp militaire. Toujours dans la commune, précisément au quartier Wassakara, Fabien Kpih un autre étudiant, a eu la main gauche amputée par des « microbes » pour un simple téléphone portable. Les faits se sont déroulés dans le mois de juin 2015.

La démission des autorités en charge de la sécurité

Le silence radio des autorités face au seuil d’insécurité en Côte d’Ivoire et particulièrement dans la commune de Yopougon, fait penser à la démission des autorités en charge de la sécurité des biens et des personnes. Sinon, comprendre qu’en dépit de tous les crimes commis par les « microbes », aucune mesure conséquente ne soit prise pour anéantir cette bande armée ?

Bien au contraire, les microbes opèrent en maîtres des lieux dans les quartiers de Yopougon sans être vraiment inquiétés. A preuve, les multiples patrouilles des éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) et des différents arrondissements de police ne semblent vraiment pas décourager ces assassins nés de la crise postélectorale de 2010. Au demeurant, l’assassinat d’Abogny Claude Larissa est une mort de trop qui doit interpeller les tenants du pouvoir.

Opportune Bath

 

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