Le mouvement ‘’Force aux peuples’’ exige des poursuites contre les auteurs des actes de vandalismes constatés dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire, en liaison avec la grève des enseignants, rapporte un communiqué dudit mouvement dont nous avons reçu copie.

«Force aux Peuples demande au gouvernement de faire libérer les prisonniers, de mettre fin immédiatement à cette forme de répression en cours et de lancer des poursuites contre les auteurs des actes de vandalismes constatés notamment à Bouaké», rapporte notre source.

A travers le même communiqué signé du nom de son secrétaire général adjoint en charge du secteur éducation formation, Kouié Blé Bertin, ‘’Force aux peuple’’ interpelle le gouvernement à l’effet de reprendre les discussions avec le corps enseignant sur les préoccupations posées. Le mouvement réitère également son soutien aux enseignants violentés et à ceux incarcérés.

En Côte d’Ivoire, cela fait plus d’un mois que les établissements primaires, secondaires et supérieurs publics ivoiriens sont fermés pour cause de mouvements de grève enclenchée par les enseignants de ces différents corps d’enseignement.

Depuis quelques semaines ces mouvements de grève prennent une autre allure avec l’incarcération de deux enseignants de la Coordination Nationale des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Côte-d’Ivoire(CNEC) parmi lesquels Johnson Kouassi son premier responsable, la bastonnade de plusieurs enseignants et la dégradation de biens matériels (cas de Bouaké).

La grève se durcit et pendant ce temps, les établissements restent fermés.

Georges Kouamé

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