[Côte d’Ivoire/Gbangbegouine-Yati] A 14 ans, il livre sa mère à sa confrérie de sorcier
Gbangbegouine-Yati, 15-07-2019 (lepointsur.com) Tokpa Louis Verlaine, ne ressemble vraiment pas à son omonyme, le célèbre poète français Paul Verlaine. Agé seulement de 14 ans, il est passé maître dans l’art de la pratique de la sorcellerie.
Cela fait plus d’un an que le petit seigneur de l’ombre a livré sa mère Klé Daho Hélène à sa confrérie. Celle-ci porte depuis lors, une tumeur qui a presque pourri sa joue droite. En effet, le petit sorcier qui est l’avant dernier d’une famille de 9 enfants, aurait hérité de la pratique de la sorcellerie de feu son grand-père maternel. Il aurait participé à plusieurs pratiques de sorcellerie, tant dans la sous-préfecture de Gbangbegouine-Yati (son village paternel) qu’à Gouelé (son village maternel) dans la sous-préfecture de Logoualé.
C’est donc pour rembourser un crédit de chair humaine contracté çà et là, qu’il décide de livrer sa mère à sa confrérie. C’est ainsi qu’un bouton incurable va pousser sur la joue droite de sa mère. Son père, Gué Tokpa Denis, va faire le tour des hôpitaux et des nombreux tradi-praticiens avec sa femme, mais sans succès. Quand il apprend qu’il y’a un célèbre tradi-praticien à Bondoukou qui traite ces questions, le mari y conduit sa femme. C’est là qu’il apprendra que c’est leur fils T. L. Verlaine qui tient sa mère dans la “casserole’’ de sa confrérie.
Puisque le petit sorcier niait tout en bloc, il se fera soumettre à des épreuves de détection de sorcier. Tokpa Louis Verlaine, va alors saigner abonnement du nez, jusqu’à ce qu’il passe aux aveux. Il dira que c’est depuis la classe de CE1 qu’il a hérité la pratique de son grand-père maternel.
Ses parents ont porté plainte contre lui le mardi 9 juillet dernier, auprès du Procureur de la République du tribunal de première instance de Man. Il sera dans les prochains jours jugé pour les faits mis à sa charge.
Doumbia Balla Moïse, correspondant régionale