Abidjan, le 05-08-2020 (lepointsur.com) Suite aux rumeurs d’un triste individu, qui circulent sur les réseaux sociaux, et incapable d’assumer ces actes, nous vous proposons de grands extraits du sujet déjà débattu en son temps sur la RTI.

Accusé pour fraude sur sa nationalité, le directeur général du quotidien ivoirien L’Intelligent d’Abidjan, Alafé Wakili, alias Assé Alafé,  avait été écroué à la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) où il avait séjourné pendant 45 jours en 2008.

En effet, des anomalies avaient été détectées sur ses extraits de naissance dès qu’il s’est présenté en 2008, comme candidat à l’élection du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI).

Au cours de la tribune baptisée « Parlons franchement » sur la RTI présentée en son temps par le journaliste Brou Aka Pascal, le journaliste Alafé Wakili avait reconnu avoir eu des anomalies sur le nom de la mère. Evidemment, selon lui, il y a eu une modification qui été faite en 1987/1988, lorsqu’il avait 16 ans.

Par conséquent, ce n’est pas lui qui est allé rattraper l’anomalie. « Je ne suis pas agent d’État civil et je ne suis pas celui qui a fait cela, donc, il y a eu modification du nom de la mère. Et je ne sais pas dans quelle circonstance, cela s’est déroulé », clame-t-il.

Poursuivant, il a révélé que ses adversaires, eux étaient au courant d’une chose que lui-même ignorait. Alors, c’est ainsi qu’il décide d’aller sur les traces de cette histoire à Agboville. Et grande fut sa surprise de  découvrir que la modification a été faite régulièrement au Tribunal.

Au regard de tout ce qui précède, il fait la procédure au Tribunal en saisissant son avocat. Et c’est pendant que la procédure était en cours que ses adversaires non satisfaits de raconter de gauche à droite qu’il ne serait pas ivoirien, font une dénonciation anonyme au procureur, d’où son arrestation.

« Je reconnais certainement qu’il y avait certainement des anomalies. Il a pu avoir un certain nombre de choses inexactes qui n’étaient pas de mon fait. Je ne suis pas officier d’Etat civil. Je n’ai pas commis le forfait », confesse-t-il.

Partant de ce fait, le journaliste Alafé Wakili certifie que cette accusation de fraude est une affaire montée de toutes pièces, certes par, son mentor Tapé Koulou (décédé le dimanche 8 août 2010 à Abidjan), mais aussi par ses adversaires à une élection qui ont récupéré l’affaire et lui, il a joué sa part.

En tout état de cause, né le 09 juillet 1971 à Agboville, Alafé Wakili de son vrai nom est incontestablement l’un des journalistes qui, très jeune s’est donné les moyens de créer une entreprise de presse.

À ce jour, L’Intelligent d’Abidjan fait son bonhomme de chemin et son promoteur, Alafé Wakili, est un consultant sur plusieurs chaînes télés tant nationales qu’internationales. 

Médard KOFFI

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