[Côte d’Ivoire/Festibo 2019] Philippe Hien donne le top départ de l’atelier sous-régional sur la lutte contre l’extrémisme violent et l’apatridie
Bouna, 04-12-2019 (lepointsur.com) Le Président Philippe Hien a procédé, ce mercredi 04 décembre 2019, à l’ouverture du séminaire sous-régional sur la lutte contre l’extrémisme violent et l’apatridie, au siège du Conseil régional du Bounkani. Un cadre de réflexion et d’échanges des organisations de la société civile de l’espace communautaire Volta Noire sur des sujets importants tels que l’apatridie, l’intégration et la sécurité transfrontalière (Burkina Faso – Côte d’Ivoire – Ghana). «Contribution des organisations de la société civile de l’espace communautaire Volta Noire (ESCO-VOLTA) à l’intégration des peuples, la lutte contre l’extrémisme violent et l’apatridie», c’est le thème retenu à cet effet.
Organisée en marge de la 7ème édition du festival des danses traditionnelles du Bounkani (FESTIBO), prévue du 4 au 7 décembre 2019, à Bouna, cette activité a regroupé une trentaine de participants, dont deux représentants de 15 organisations de la société civile en charge de la promotion humaine, sociale, culturelle et touristique, de la Côte d’Ivoire (Bounkani), du Burkina Faso (Sud-ouest) et du Ghana (Upper West region and Savannah region).
Cet atelier vise, selon le commissaire général du FESTIBO, Germain Dah, à promouvoir l’intégration des peuples, mais aussi à mener des actions concrètes en vue de relever les défis majeurs de développement en rapport avec les ODD, telles que l’extrémisme violent transfrontalier, la lutte contre la migration clandestine, la non-déclaration des naissances et l’élimination de l’apatridie.
Prenant la parole à cette occasion, le président du Conseil régional du Bounkani, Hien Philippe, par ailleurs, président du nouvel espace de coopération dénommé ESCO-VOLTA, a expliqué le bien-fondé de cette plateforme de coopération qui s’inscrit dans le cadre de cet atelier sous-régional.
Devant se poursuivre jusqu’au jeudi 05 décembre, l’atelier sur la lutte contre l’extrémisme violent et l’apatridie, va permettre entre autres, «de mettre en place un réseau des ONG et Associations sous régional ( Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Ghana), de lutter contre l’apatridie et de promotion des déclarations des actes de naissance et de décès et de renforcer les capacités des responsables d’organisation de la société civile de la sous-région sur les questions liées à l’extrémisme violent et à la paix», a fait savoir Hien Philippe, président du conseil régional du Bounkani.
Former, encadrer et accompagner les participants, ce sont les activités inscrites au programme de ce séminaire. A l’issue des travaux, les participants seront répartis en trois groupes avec des axes de réflexion définis d’avance par l’expert modérateur pour enfin aboutir à sa restitution.
Aussi, l’atelier sur la lutte contre l’extrémisme violent et l’apatridie, se veut être un cadre de réflexions devant aboutir à la mise en œuvre d’une plateforme transfrontalière de coopération, d’échanges et de partage d’expériences pour le développement intégré de ce nouvel espace pour enfin résoudre des problèmes dont ils ont en commun.
Étaient présents à cette cérémonie d’ouverture, l’honorable Kambou Sie, député de la ZKB, Mm Poda Sie et Canton Salifou, respectivement représentants de l’espace communautaire Volta Noire (ESCO VOLTA NOIRE) du Burkina Faso et du Ghana, Djaha Konan de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR – Côte d’Ivoire), partenaire du FESTIBO 7.
Médard Koffi, envoyé spécial à Bouna