Abidjan, le 17-7-15 (lepointsur.com)-Depuis la dédicace de son ouvrage « Côte d’Ivoire, fais le pas vers le pardon », l’écrivain Joël Poté a pris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre des populations ivoiriennes pour leur présenter  son livre et  les inviter à accepter le pardon. En prélude à son rendez-vous avec les populations du Gôh (Gagnoa) dimanche 12 juillet 2015,  pour le lancement du 4^e pont, les étudiants de l’Université de Cocody ont échangé avec l’ex-compagnon de Charles Blé Goudé à la faculté des Sciences économiques de ladite Université jeudi 16 juillet.

Réconciliation et paix : Joël Poté lance « le 4^e pont » ce week-end à Gagnoa

-Depeuis l’université, les étudiants invités à cultiver la paix…

Une vue des étudiants (Ph:Dr)

Faire passer le message de la paix et de la réconciliation des cœurs. Telle est la mission que s’est assignée désormais le jeune écrivain Joël Poté. Très actif dans la galaxie patriotique, proche de l’ex-président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, il a pris conscience de la responsabilité qui est la sienne après les années de crises militaro-politiques qui ont malheureusement défiguré la Côte d’Ivoire. A l’université de Cocody, Joël Poté a invité les  étudiants à s’approprier le concept de la réconciliation et de la paix.

 « …Il est temps de relever le défi du pardon. Le temps est venu de faire  le bilan de toutes ses années de crises. Chacun à son niveau a une part de responsabilités. Le moment est venu de demander pardon qui est différent de dire pardon. Le premier est un processus. Tandis que le second est tout simplement un mot magique… »  A soutenu l’écrivain. Avant d’ajouter que le problème actuel de la Côte d’Ivoire, ce ne sont  pas les populations ivoiriennes. Car soulignent-il, « elles ont commencé à se parler ». En revanche, précise t-il «  le problème se situe au niveau des politiques.». Comme lors de la cérémonie de dédicace, l’auteur  a insisté sur la nécessité pour le Président de la République Alassane Ouattara de  construire un 4^e pont. Un pont qui ne doit seulement pas servir à relier des espaces géographiques, mais plutôt entre le Président  Ouattara et Laurent Gbagbo.

Ce pont, selon Joël Poté doit être celui qui va relier deux cœurs. Ceux d’Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo. «  Il appartient désormais, à la jeunesse que vous incarnez de mettre fin à la guerre, sinon, c’est la guerre qui va mettre fin à la jeunesse. Cette jeunesse qui est l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nos différences, aussi bien idéologiques, ethniques et religieuses ne doivent pas être un frein. Bien au contraire, elles doivent nous faire prendre conscience et nous permettre de cimenter notre démocratie. En tant que âme de la Côte d’Ivoire, vous devez être des artisans de la paix. » Tels sont entre autres,  les conseils prodigués par l’écrivain Joël Poté, désormais qualifié d’apôtre de la paix à ses jeunes frères étudiants de l’Université de Cocody-Abidjan. En outre, Joël Poté a annoncé qu’il a pris rendez-vous avec les populations de Gagnoa pour semer comme, il l’a fait quelques jours plus tôt à Sassandra, sa ville natale les graines de la paix et de la  réconciliation. Dans la cité du fromager, l’écrivain compte réunir toutes les sensibilités pour prêcher avec elles, la paix. « Je vais lancer la construction du 4^e pont avec les populations de Gagnoa, comme cela a été le cas à Sassandra.  Tous les partis politiques, les leaders religieux, et les chefs traditionnels seront présents… » A précisé Joël Poté.

le président du FOSCI, Adiko Jonhson (Ph:Dr)

Présent à cette rencontre pour soutenir son frère et ami Joël Poté, le président du FOSCI, Adiko Jonhson a invité les étudiants à s’approprier les valeurs incarnées par leur hôte du jour. «  Je me retrouve dans les propos de mon ami et frère Joël Poté. Je vous invite à vous approprier cet ouvrage. » A-t-il recommandé. Quant à  Assi Fulgence dit AFFA, SG de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), il s’est réjoui de la visite  de l’auteur de « Côte d’Ivoire, fais le pas vers le pardon » avant de la rassurer quant à sa disponibilité à faire passer le message de paix auprès de ses camarades, considérés à tort ou à raison comme des acteurs privilégiés de toutes les crises en Côte d’Ivoire.

EKB   

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