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Côte d’Ivoire/Education : Pr Henriette Dagri Diabaté prête son nom à l’école primaire publique de Lataha #RégionduPoro


CIV-lepointsur.com (6-3-2018) Le Professeur Henriette Dagri Diabaté, Grande chancelière  de l’ordre national a procédé, le samedi 3 mars 2018, à l’inauguration d’une école primaire portant son nom dans la sous-préfecture de Lataha située dans le département de Korhogo et à 20 kilomètres du chef-lieu.

Il s’agit d’un complexe de 3 écoles primaires créé en janvier 1959, d’une capacité de près de 1000 élèves et comprend 21 classes y compris la maternelle. L’école est dotée d’une cantine scolaire accueillant 864 rationnaires et des latrines.

« A toutes nos rencontres, vous m’avez toujours rappelé l’importance que vous attachez à l’éducation à la base. A travers l’acte de changement de dénomination du groupe scolaire, vous êtes désormais la référence pour, non seulement, vos petits-enfants mais aussi pour tous ceux qui sont passés par cette école », a indiqué le Docteur Siélé Silué, Conseiller spécial du Premier-ministre, président du comité d’organisation et principal initiateur de la cérémonie.

Poursuivant, il confie une autre mission supplémentaire à la grande chancelière : « En pays Fodonon (Ndlr : sous-groupe Sénoufo), le jeune apprenant a toujours un coach, appelé ‘’Tiolê’’ qui l’inspire, le conseille et le protège. Ce rôle vous est également dévolu ». Très émue, Pr Henriette Dagri Diabaté a formulé des prières : « je formule le vœu qu’à partir de cette école et de toutes les autres, plus jamais les jeunes de Lataha et d’ailleurs n’aient à entreprendre le voyage de la vie, en tâtonnant en aveugle », souhaite-t-elle.

La présidente du Rassemblement des Républicains n’a pas manqué de faire un lien entre l’école et la construction de la paix et de la cohésion. « J’aimerais que mes petits-enfants inscrits dans cette école et ailleurs en Côte d’Ivoire comprennent l’importance de l’école pour leur avenir et celui de leurs familles ; et aussi l’importance des valeurs républicaines pour pouvoir vivre ensemble. Car, c’est à l’école que nous apprenons ce que signifie ‘’vivre ensemble’’. Et c’est grâce à l’école que l’on acquiert une culture suffisante pour discuter plutôt que se disputer ». a-t-elle conclu.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

 

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