Abidjan, 27-04-2020 (lepointsur.com) «Nous ne sommes pas dans une logique de bras de fer, nous plaidons auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire, auprès de Mme la ministre Kandia Camara pour que les 1094 enseignants contractuels en attente d’affectation et devenus vulnérables du fait du COVID-19 soient soulagés». Tel est le cri du cœur lancé ce lundi 27 avril 2020 par Zécré Hervé, un enseignant contractuel parmi les 1094 recrutés par le gouvernement ivoirien lors du vaste programme de recrutement initié par le chef de l’Etat lui-même en 2018.

Vivant une situation difficile comme la plupart de ses collègues depuis leur recrutement par l’Etat il y a 6 mois, Zécré Hervé qui s’est désigné comme le porte-parole de ces enseignants contractuels, a supplié ce jour, par voie de presse, le Chef de l’Etat de prendre un décret, seule alternative pour qu’ils soient affectés. A l’en croire, cette décision va permettre d’abréger leurs souffrances exacerbées par la crise sanitaire qui fait tant de ravages dans le monde entier.

En effet, la satisfaction de cette doléance par le président Alassane Ouattara est primordiale pour ces 1094 enseignants contractuels dans cette période de crise, d’autant plus qu’ils ont dû démissionner de leurs différents boulots lorsqu’ils ont été déclarés admis au teste de recrutement dans le but de se consacrer entièrement à leur nouvelle vocation.

Par ailleurs, profitant de cette sortie, Zécré Hervé a indiqué qu’après leur formation, ses collègues et lui ont été appelés pour signer leur contrat. Mais malheureusement, déplore-t-il, après tous ces sacrifices consentis, nos noms ne figuraient pas sur la liste des affectés publiée par la Direction des ressources humaines (DRH) du ministère de l’éducation nationale.

«C’est après les affectations que nous apprenons que nous n’avons pas les diplômes requis, ce qui est faut nous concernant. Ce qui est curieux c’est que nous avons des informations selon lesquelles 1000 candidats qui n’ont effectivement pas de diplômes ont été affectés», a-t-il révélé. Tout en s’indignant du comportement du ministère de l’éducation nationale, face à leur situation peu confortable.

Médard Koffi

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