Economie

[Côte d’Ivoire/Economie] Le chargé de l’investissement privé Essis Esmel Emmanuel invite les ivoiriens à l’entrepreneuriat


Abidjan, 16-11-2018 (lepointsur.com) Le secrétaire d’Etat, chargé de l’investissement privé, Essis Esmel Emmanuel, a invité les ivoiriens à l’entrepreneuriat et au travail, pour leur bien-être social et le développement économique de la Côte d’Ivoire. C’était au cours  du ‘’Press- Club’’ de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), qui a eu lieu ce vendredi 16 novembre 2018, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau, sous le thème : «Amélioration de l’Environnement des Affaires et Croissance économique en Côte d’Ivoire».

Pour Essis Esmel Emmanuel, en effet, il faut que les ivoiriens travaillent pour consolider le développement économique du pays, qui selon lui, se porte bien depuis l’arrivée du président Alassane Ouattara à la tête du pays. «Il faut que les ivoiriens apprennent à travailler. Les jeunes gens sortent de l’école, ils n’ont pas de travail. Or il y a 322 Kilomètre carré, dont 70 % sont de terres arables», a indiqué le secrétaire d’Etat, chargé de l’investissement privé. Et de poursuivre : «La terre nourrit son homme. On importe de la tomate, on importe de la viande, on importe du poisson, etc. Tout ça c’est du travail que les ivoiriens dévoient s’approprier». Aussi, se basant sur les textes qui régissent l’investissement en Côte d’Ivoire, Essis Esmel Emmanuel, a souligné qu’il y a énormément d’opportunités pour permettre aux ivoiriens d’entreprendre. «Pour créer une entreprise aujourd’hui en Côte d’Ivoire c’est 15 mille FCFA. Et le capital minimal est 0 FCFA. Or avant c’était 1 millions. Le code des impôts donne également 2 à 3 trois ans de vacances fiscales», a-t-il expliqué. En invitant également, chacun des ivoiriens à aller se renseigner auprès des structures compétentes, afin d’avoir une connaissance plus claire des conditions d’investissement dans le pays.

«Le jour l’ivoirien va se décider à travailler sa terre, à travailler son eau, à travailler sa forêt, vous allez voir que chaque ivoirien aura le minimum pour vivre et se sera l’émergence dont parle le président Ouattara. Que chacun se sente bien», a lancé, d’autre part le conférencier du jour.

Parlant de l’investissement privé, Essis Esmel Emmanuel, a indiqué que c’est l’élément qui précède la croissance économique. «Il ne peut pas avoir de croissance économique sans investissement. Nous avons eu un taux d’investissement  de 11 ou 10 % il y a 7 ou huit ans aujourd’hui, nous tournons autour de 22%. Et c’est à cause de cela que l’ivoirien dit souvent qu’on voit les routes, on voit les ponts, mais il y a pas l’argent dans les poches», a souligné le secrétaire d’Etat chargé de l’investissement privé.

Par ailleurs, le chargé de l’investissement privé, s’est également prononcé sur l’émergence de la Côte d’Ivoire, souligne-t-on. Et à en croire à ses termes, l’émergence commence par le développement économique d’un pays. Et les leviers de développement économique sont, la stabilité, le travail, et les mesures économiques prises par l’Etat pour faciliter les investissements.

«L’émergence est un programme personnel. On l’appelle vulgairement réussir sa vie (…) Donc l’émergence dont on parle, part d’abord des ivoiriens, individuellement, pour ensuite se regrouper dans le cadre macro-économique», a souligné Essis Esmel Emmanuel. Aussi, pendant les échanges avec les hommes des médias, ce jour, le secrétaire d’Etat, a également expliqué ce que c’est l’investissement direct étranger (IDE). Et selon son explication, l’IDE, c’est le montant d’argent que l’investisseur étranger apporte à la Côte d’Ivoire chaque année. Et les derniers chiffres, «indiquent que la Côte d’Ivoire a attiré plus de 650 millions de dollars à travers l’IDE. Il y a 6 ans en arrière on était à plus de 150 millions de dollars. Et on est encore loin de nos potentiels. Je crois que la Côte d’Ivoire, doit pouvoir être autour de 1 milliard et demi à 2 milliard de dollars par an», a affirmé Essis Esmel Emmanuel.

Soulignant par ailleurs l’importance des IDE dans l’économie d’un pays, le secrétaire d’Etat a indiqué que, «C’est les investisseurs directs étrangers qui apportent les nouvelles technologies et les produits finis dont le pays a besoin  (…) Son premier rôle c’est d’apporter la compétence et la connaissance technologique et aussi permettre à des partenaires locaux de s’acquérir ces compétences en vue de développer eux-mêmes dans l’avenir d’autres compétences aux services des ivoiriens. L’un de ses principaux impacts c’est de permettre la transformation économique, par l’industrialisation». «L’IDE est un élément très important dans une économie (…) il y a une corrélation directe entre l’investissement directe étranger, la croissance économique et le taux d’investissement par rapport au Produit intérieur brut (PIB). Et il n’y a pas de pays qui s’est développé sans IDE. Ça n’existe pas», a soupiré Essis Esmel Emmanuel.

Georges Kouamé

Commentaires

commentaires