ECHOS DES REGIONS

[Côte d’Ivoire/ Culture citoyenne et démocratique, gestion des rumeurs] Le RAIDH forme des acteurs communautaires


Man, 30-6-2019 (lepointsur.com) En vue de contribuer au processus de rétablissement et de consolidation de la paix en côte d’Ivoire, le Regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains (Raidh) a organisé à Man, du 26 au 28 juin 2019, une formation sur  la « Culture citoyenne et démocratique et gestion des rumeurs’’ dans un processus de consolidation de la cohésion sociale à l’ouest de la côte d’Ivoire ».

Financé par Konrad Adnauer Stiftung (KAS), ce sont au total une cinquantaine de leaders communautaires, de jeunes et de femmes de Man, Guiglo, Bangolo, Danané, Zouan-hounien, Blolequin, Duekoué qui ont été formés sur les formes et Source de rumeurs provocantes des conflits communautaire ; préjugés et stéréotype dans la société ; les mécanismes de résolution des conflits et leur rôle dans la société ; la culture citoyenne et démocratique … Pour M. Bamba Sindou, coordonnateur général du Raidh, malgré les action gouvernementale, certaines localités de la côte d’Ivoire reste en proie à des récurrentes violences qui mettent en mal la cohésion sociale, le respect des droits humains et la culture citoyenne et démocratique.

Les villes de Man, Danané, et Zouan-Hounien dans la région du Tonpki à l’ouest de la Côte d’Ivoire n’en échappent pas du fait de leur passé récent lié à la crise postélectorale de 2010 et 2018. Outre les violences électorales, l’on peut noter celles liées aux fonciers ruraux, le manque d’emploi qui relance la problématique des clivages inter-communautaire. L’identification de ces raisons concerne, dans un premier temps, le manque de culture citoyenne et démocratique jalonné de non respect des droits humains par les populations particulièrement jeune qui sont instrumentalisés lors des campagnes électorales, par des candidats aux différentes élections.

De l’autre côté, ces violences prennent leurs sources dans la circulation des rumeurs qui détériorent la cohésion sociale. C’est donc à l’effet de renforcer et de réussir cette mission favorable à la stabilité et au rétablissement de la cohésion sociale par l’inclusion démocratique et citoyenne que le Raidh grâce au financement du Kas veut apporter sa contribution.

Doumbia Balla Moïse (Correspondant régional)

Commentaires

commentaires