Abidjan, 20-5-2019 (lepointsur.com) La star ivoirienne de la musique Reggae, Alpha Blondy qui ne s’était, jusque-là, pas encore prononcé sur la crise qui secoue actuellement le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), vient de donner son avis sur le sujet.

S’exprimant en effet dans un magazine people ivoirien, Alpha Blondy a souhaité que le gouvernement privatise la structure pour sa bonne gestion. Selon lui, Le Burida a besoin de se défaire du ministère de la culture, afin la maison des artistes puisse bien fonctionner.  «Je ne veux pas être celui qui va lancer la pierre à qui que ce soit. Tous les ministres de la culture ont été défaillants. Je soupçonne des personnes qui sont tapies dans l’ombre, et à qui bénéficie cette situation», a-t-il martelé.

Poursuivant, Jagger a affirmé que certaines personnes malgré la succession des ministres à la tête de la culture ivoirienne, sont restées au Burida et continuent à s’enrichir sur le dos des artistes. «Ce n’est pas normal qu’un tel qui a fait un disque qui marche, et un autre qui a fait un disque en 1972, un seul disque que l’on lui connaît, que ces deux personnes perçoivent les mêmes sommes. On se croirait au temps du régime communiste», s’est-il prononcé.

Protestant contre la gestion opaque au sein de leur maison, les artistes de Côte d’Ivoire ont manifesté pacifiquement devant le siège du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) sis aux deux plateaux les vallons, le mardi 14 mai 2019.

Après avoir été entendu par des autorités telles que le préfet d’Abidjan, et  le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, les artistes ont décidé de surseoir à leur manifestation.

Cependant, cette sortie n’a pas été du goût du ministre de la culture, Maurice Kouakou Bandama, qui a plutôt qualifié la manifestation “de bruits au Burida’’ au lieu de crise.

Médard KOFFI

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