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[Côte d’Ivoire/Covid-19] L’ex-première dame, Simone Ehivet, témoigne après deux mois de maladie


Abidjan, le 11-08-2020 (lepointsur.com) ‘’L’expérience a été rude, très rude, mais le Seigneur Jésus, le Dieu qui guérit est resté à mes côtés et m’a littéralement sortie des griffes de la mort’’, tel est en substance le contenu du témoignage de l’ex-première dame, Simone Ehivet après deux mois de maladie du Covid-19.

Restée immobilisée, coupée de tout le monde et de toutes les activités après avoir été contaminée par le coronavirus pendant près de deux mois, l’ex-première dame, Simone Ehivet atteste que la maladie à coronavirus (Covid-19) existe réellement.

Selon elle, cette maladie est vicieuse et scélérate, mais, on peut la vaincre et elle l’a tout même vaincue. Poursuivant, elle a révélé que celle-ci s’est présentée à elle comme une hydre à trois têtes. Fort heureusement, elle n’a pas souffert de difficultés respiratoires même si elle a tout le temps trainé un rhume et une toux agressive et épuisante.

Néanmoins, elle avait perdu toute force, toute énergie; incapable de se lever, de s’alimenter, de prendre toute seule soin d’elle, de tenir une conversation, même au téléphone. Et aujourd’hui son énergie lui est revenue ainsi que cette force qui lui réapparait peu à peu.

« J’avais permanemment la fièvre. Elle n’était pas très forte, mais elle me faisait grelotter et claquer des dents de façon irrépressible. Mon appétit était totalement coupé ; mon odorat perdu. Mes organes étaient attaqués et ma glycémie déréglée », souligne-t-elle. En ajoutant qu’elle a  donc perdu rapidement, une dizaine de kilos.

Si cela a été un coup dur pour elle, par ailleurs, elle remercie ses médecins, qui l’ont visitée avec beaucoup de dévouement et d’amour en lui administrant une infirmière pour l’assister à domicile. Ainsi, elle bénit Dieu pour la vie de cette Dame.

Au sortir de cette dure épreuve, l’ex-première dame démontre clairement et sans ambiguïté qu’elle a tiré les leçons et qu’elle tient d’ailleurs à partager avec les uns et les autres. Il s’agit notamment du respect des mesures barrières et de la distanciation sociale, le port du masque et le lavage régulier des mains.

Par la même occasion, elle a signalé qu’il faut donc agir vite,  ne rien négliger. Et il ne faut pas hésiter dès les premiers signes à consulter un médecin, se faire dépister, faire une radio pulmonaire afin de s’assurer que nos poumons ne sont pas déjà attaqués, faire un traitement vigoureux de palu, se mettre sous antibiotiques et renforcer son organisme avec des vitamines.

Car, c’est dès le début qu’il faut trancher les trois têtes de l’hydre en même temps pour l’empêcher de déverser ses venins dans le corps.

« On peut vaincre cette maladie. Il faut la combattre avec sérieux et détermination. Il faut se lever dès le début dans ce combat », a-t-elle conclu. Mais tout en exprimant sa compassion à tous les malades et aux familles de ceux qui malheureusement n’ont pas résisté à la bourrasque.

Médard KOFFI

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