Economie

[Côte d’Ivoire : Conseil Café-Cacao] La LIDOPA réagit aux accusations de Bilé Bilé contre la gestion du Directeur Général


Face aux accusations de Bilé Bilé contre la gestion du Conseil du Café-Cacao, la LIDOPA réagit et prône la transparence et le dialogue pour stabiliser la filière.

Abidjan, le 20 février 2025 (lepointsur.com) La Ligue Ivoirienne des Organisations Professionnelles Agricoles (LIDOPA) a réagi aux accusations portées par Bilé Bilé, président de la Coordination Nationale du Monde Agricole de Côte d’Ivoire (CNMA-CI), contre la gestion du Directeur Général du Conseil du Café-Cacao, Koné Brahima Yves. Lors d’une conférence de presse tenue à Abengourou le 19 février 2025, la LIDOPA a rejeté ces allégations et plaidé pour un règlement concerté des différends.

Des accusations jugées infondées

Le Conseil d’Administration et le Comité des sages de la LIDOPA ont exprimé leur ferme opposition aux déclarations de Bilé Bilé, qui avait mis en cause la gestion des fonds alloués à la filière lors d’une conférence de presse le 11 février dernier.

« Ces accusations jettent un discrédit sur l’organe de régulation du Café-Cacao et sur l’intégrité de son Directeur Général. La LIDOPA estime que ces propos sont non seulement inacceptables, mais aussi contraires aux principes de respect et de dialogue », a déclaré Kouassi Yamien Jean Michel Armand, Président du Conseil d’Administration de la LIDOPA.

Une gestion transparente des fonds et des activités

Sur les questions soulevées par Bilé Bilé, notamment la gestion du Fonds COVID, du Fonds d’Investissement en Milieu Rural (FIMR) et l’organisation des Journées Nationales du Cacao et du Chocolat, la LIDOPA a tenu à rassurer les producteurs.

« La distribution des aides s’est faite sur des critères objectifs préalablement définis. Les sociétés coopératives et les producteurs individuels remplissant ces critères ont reçu les fonds alloués », a affirmé Kouassi Yamien.

Quant au FIMR, il a rappelé que la transparence reste une priorité. « Tous les rapports de gestion sont disponibles et accessibles aux acteurs de la filière », a-t-il insisté. Pour les Journées Nationales du Cacao et du Chocolat, il a souligné que « la forte participation des producteurs et des autorités traditionnelles témoigne de leur adhésion à ces initiatives ».

Privilégier le dialogue pour préserver la filière

La LIDOPA estime que les différends internes doivent être résolus par la concertation et non par des démarches judiciaires. « Nous ne voulons plus revivre l’époque de la libéralisation qui a fragilisé notre filière », a prévenu le Comité des sages.

Elle appelle donc les acteurs du secteur à suivre l’exemple d’autres filières agricoles, comme l’anacarde et l’hévéa, qui préfèrent le dialogue aux conflits.

Vers la création d’une interprofession forte

Afin de renforcer la représentation des producteurs, la LIDOPA plaide pour la mise en place d’une interprofession au sein de la filière Café-Cacao. « Cet organe permettrait aux producteurs de participer activement aux décisions stratégiques et de défendre leurs intérêts », a expliqué Kouassi Yamien.

En somme, la LIDOPA réaffirme son soutien au Conseil du Café-Cacao et encourage l’ensemble des acteurs à préserver la stabilité du secteur par la concertation et la coopération.

LPS/CP/JK

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