Abidjan, 30-07-2025 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Ton Camarade a répondu favorablement à la demande de ses partisans : il est candidat pour la présidentielle du 25 octobre 2025. L’opposition au pied du mur. Opération immobilière de l’union des Ivoiriennes de France, 300 femmes bientôt logées à M’Batto-Bouaké, à Bingerville. Bounkani, les cadres ne comprennent pas.

“ La joie enfantine de certains ministres, se donnant des accolades, montre à quel point « les intérêts étaient colossaux ». ”

C’est oui ! Ton Camarade sera dans les starting-blocks le 25 octobre 2025. Il a trouvé la formule pour faire passer la pilule, surtout pour les intellectuels et l’opinion internationale : « Les années passées à la tête de notre pays ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi ».

Du cas de force majeure en 2020 à l’appel du devoir en 2025.

Ses partisans attendaient avec impatience et anxiété cette prise de parole. Ils ont été libérés, soulagés par le « oui » de ton Camarade à l’appel du deuxième congrès ordinaire du parti au pouvoir. Première réaction du président du Congrès, le Blanc de la Mé : « Plus qu’une candidature : une vision, une continuité, un cap ».

La joie enfantine de certains ministres, se donnant des accolades, montre à quel point « les intérêts étaient colossaux ». Les populations sont descendues dans les villes de l’intérieur du pays pour exprimer leur satisfaction.

“ Il a parlé le 29 juillet 2025 en sa qualité de président d’une partie des Ivoiriens. Le 06 août 2025, il va parler en qualité de président de tous les Ivoiriens. Et là, il a sûrement une surprise sous le coude pour ramener tout le monde au centre du terrain. ’’

Ton Camarade est revenu sur la garantie d’une élection présidentielle transparente et apaisée. Cette garantie se trouve davantage dans le discours à la nation ivoirienne le 06 août 2025. Il a peut-être parlé plus tôt justement pour donner au traditionnel message à la nation, à la veille de la fête de l’indépendance, toute sa charge républicaine.  Il a parlé le 29 juillet 2025 en sa qualité de président d’une partie des Ivoiriens. Le 06 août 2025, il va parler en qualité de président de tous les Ivoiriens. Et là, il a sûrement une surprise sous le coude pour ramener tout le monde au centre du terrain. Il aurait alors réussi le grand coup de mettre l’opposition ivoirienne face à son miroir.  Le Lion du Moronou dénonce le 4^e mandat de ton Camarade, mais se positionne comme le porte-flambeau des opposants : « La Côte d’Ivoire a soif d’alternance. L’opposition unie le battra dans les urnes. Je suis prêt. Je relèverai le défi ».

Une opposition qui ne comprend pas la fébrilité de la préfecture d’Abidjan. Elle a annoncé l’annulation de la marche du Front commun prévue le 02 août à Abidjan. Les organisateurs maintiennent jusqu’à nouvel ordre, la manif. Il faut espérer que le bon sens guide les uns et les autres.

“ Elles sont 300 de l’union interfédérale des associations féminines et femmes ivoiriennes de France (UIAFFIF) engagées dans le projet collectif. ”

Le bon sens qui a guidé les femmes de Côte d’Ivoire à se regrouper en association pour réaliser à Bingerville, à M’Batto-Bouaké, une opération immobilière. Elles sont 300 de l’union interfédérale des associations féminines et femmes ivoiriennes de France (UIAFFIF) engagées dans le projet collectif. L’association a obtenu un prêt de 6 milliards FCFA dans une banque de la place. 60 maisons sur 300 sont sorties de terre. Durée des travaux, 24 mois.

“ Les cadres Lobi et Lorhon ne sont pas contents. ”

Le bon sens… Demande à ton Camarade de se pencher sur ce qui apparait comme une grosse frustration des cadres de la région du Bounkani. Les cadres Lobi et Lorhon ne sont pas contents. Ce qui les fâche, leur peuple est placé sous le tutorat d’un autre, ainsi que leurs terres. « Les peuples Lobi-Lorhon sont parmi les rares communautés de Côte d’Ivoire à ne pas être représentées au sein de la chambre des rois », clament-ils.

Je m’en vais m’asseoir au PPEF. Dernière journée d’audience avant les vacances judiciaires.

Par Fernand Dédeh

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