[Côte d’Ivoire/Avant la présidentielle d’octobre 2025] L’opposition crie son ras-le-bol depuis Paris
Abidjan, le 15-07-2025 (lepointsur.com) Les partis ivoiriens dont le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) et Générations et Peuples Solidaires (GPS)…, membres du front politique « Trop c’est trop » ont dénoncé à l’unanimité, lors d’une marche organisée, le samedi 12 juillet 2025, à Paris, les tares du pouvoir en place en Côte d’Ivoire. Ci-dessous, le communiqué final, synthétisant les interventions de Mrs Pascal Logbo, représentant du PPA-CI France, Nestor Koffi, vice-président du PDCI-RDA et Haut Représentant de la Diaspora Europe-Asie et de Mme Nadine N’Guessan, coordonnatrice GPS France.
Communiqué final de la marche du front commun « trop c’est trop »
Une protestation contre les injustices, l’iniquité, les dérives autoritaires et dictatoriales en cours en Côte-d’Ivoire.
Le refus du dialogue politique avec son opposition sur les revendications basiques de démocratie. Le dialogue, l’héritage par excellence du Président HOUPHOUET BOIGNY à nous léguer est foulé aux pieds sans vergogne et pourtant, il se réclame de ce monument fondateur de la Côte-d’Ivoire moderne.
Une organisation faite par le PDCI de la CAP CI et du FRONT COMMUN « trop c’est trop », avec le PPACI initiateur du mouvement trop c’est trop, et l’autre partenaire le GPS. Donc, ce sont ces trois partis de l’opposition qui ont mutualisé leur force pour une démonstration de force réussie. À la prise des paroles, sur la place mythique de la république, une marche partie du symbole place de la révolution dite Bastille emblématique. Chacun des intervenants a fustigé le pouvoir autocrate qui a mis les Ivoiriens en prison à ciel ouvert. Nous avons dénoncé tour à tour les méfaits de ce pouvoir avilissant :
– L’endettement abyssal
– La corruption qui gangrène la société.
– Le DEGUERPISEMT des Ivoiriens sans mesure d’accompagnement
– La caporalisation des médias d’état propagandistes.
– La violation des droits de l’homme.
– La cherté de la vie
– La précarité
– La corruption et la médiocrité érigée en mode de gouvernance.
– Le mensonge au sommet de l’état.
– Le refus de la RLE de la CEI aux ordres du Rassemblement des hauts destructeurs de la patrie dit RHDP. Sont autant de choses égrainées passées au peigne fin, lors des prises de parole pendant la marche sans bouder notre plaisir, c’était plutôt avec délectation.
La marche était mirifique, les ivoiriens ont répondu massivement présent à l’appel de fiers Ivoiriens le pays nous appelle. Il y’a des intermèdes où nos artistes musiciens nous sont fait vibrer sur des symphonies que nous aimons.
La foule était en extase en scandant :
– Alassane Dramane dégage
– Alassane Dramane Assassin
Certains ont posé la question de savoir si le chef de l’état s’est appliqué à lui-même l’article 48 du code électoral qu’il use pour éliminer le petit fils du père fondateur FHB, étant bien entendu qu’il dit fièrement être heureux dans les vidéos qu’il a servis avec plaisir comme voltaïque dans les institutions internationales, a-t-il renoncé à cette nationalité avant de briguer pendant 15 ans la magistrature suprême ? Sinon, il a des comptes à nous rendre parce qu’il occupe dans ce cas, illégalement le fauteuil dont il n’a pas droit au regard de l’article 48.
Pour finir, nous avons demandé :
– Non au 4eme mandat illégitime et illégal.
– L’inscription des Présidents GBAGBO, THIAM, SORO etc, et toutes les réformes nécessaires dans nos revendications, sans quoi, les Ivoiriens vont cette fois-ci en 2025, bloquer les élections d’octobre prochain.
La Côte-d’Ivoire mérite respect et considération pour une passation normale comme dans tous les pays démocratiques, ce n’est pas un luxe, mais surtout c’est un droit que nous revendiquons avec beaucoup de fierté
Et c’est sur un fond musical endiablé d’un de nos artistes que nous nous sommes séparés, comme toute bonne chose a une fin, en se donnant rendez-vous dans les prochaines semaines pour continuer le combat politique engagé. Cette volonté ne faiblira pas jusqu’à satisfaction de nos exigences démocratiques.
Depuis Paris, Sercom de l’opposition. CAPCI / FRONT COMMUN (TROP C’est TROP)