Adiko Johnson, président du Fosci (Ph:Dr)

Abidjan, le 23-4-15 (lepointsur.com)-Le Fosci (Forum des organisations de la société civile) était l’invité, lundi de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) qui procédait, ce jour-là, au lancement d’une vaste tournée de sensibilisation sur la non-violence à l’école. A cette tribune à lui offerte, Adiko Johnson, le président du Fosci n’a pas manqué de fustiger le comportement de certains hommes politiques qui ont fait des revendications légitimes des élèves et étudiants, des programmes de campagnes et semant le désordre parmi ceux-ci.

« C’est bien dommage qu’en Côte d’Ivoire, les gens veulent tout voir sous un angle politique », a dit d’entrée le président Adiko qui est intervenu juste après le secrétaire général de la Fesci. Pour lui, les élèves et étudiants ont des besoins « spécifiques auxquels tout bon parent d’élève, politicien fût-il, ne devrait pas rester insensible ». C’est pourquoi « il ne sert à rien d’attendre l’approche des élections pour faire croire qu’on a la solution miracle ».

En effet, l’homme croit savoir que toutes les violences ces jours-ci dans le milieu scolaire et estudiantin ne sont pas normales. Et « ne peuvent pas être que du fait des élèves et étudiants ». Mais, prévient-il « la société civile met en garde ces personnes-là qui se connaissent. Nous réservons le droit de les dénoncer à temps opportun avec pour preuve toutes les données que nous avons recueillies sur le terrain ».

Aux élèves, l’ancien fesciste a conseillé de tourner « le dos à la violence ». « Allez-y à l’école. Dans ce pays, il y en a qui ont promis mieux que ce vous entendez aujourd’hui dans les couloirs. Ils nous ont dit qu’avec 10 milliards, ils règleraient tous les problèmes de l’université. Ils ont fait 10 ans au pouvoir, l’université a connu 3 années blanches. Donc n’écoutez plus les aventuriers politiques ».

« Je suis élève. Je dis non à la violence« , faut-il le souligner, est le thème choisi par la Fesci pour cette tournée qui est partie de Bonoua lundi et qui devrait visiter au moins 10 villes du pays. Assi Assi Fulgence dit « AFA« , le secrétaire général de la Fesci, entend ainsi mettre fin à la violence qui secoue l’école ces derniers temps. Et il est fortement soutenu dans cette idée par la société civile ivoirienne.

Kpan Charles

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