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[Côte d’Ivoire Attaque de Digoualé] Les villages de Biankouma, terrain des pyromanes


-Attention à l’étincelle de trop

Abidjan, le 13-06-2020 (lepointsur.com) Le village de Digoualé dans le département de Biankouma dans l’ouest de la Côte d’Ivoire a été attaqué, des maisons et des cases ont été incendiées. Ce drame commis par des individus non identifiés aux environs de 11h vendredi 12 juin a aussi fait des blessés, selon plusieurs médias.

Selon ces confrères, on dénombre plusieurs blessés et des habitations incendiées. Les causes du drame restent pour l’heure inconnues.

L’une des cases complètement en cendres

L’on a encore en mémoire les récents incidents dramatiques survenus dans le village de de Kabacouma dans le département de Biankouma, dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 février 2020. Ces incidents dramatiques qui avaient secoué la petite bourgade avaient officiellement fait 3 morts et 2 blessés graves.

Le mercredi 26 février, dans un communiqué publié par le service de communication du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, l’on apprenait que le drame était parti d’une dispute entre Dosso Baba, planteur de 50 ans, fils de Kabacouman, et le nommé Pale Daniel, son employé qu’il hébergeait sous son toit. « Ces incidents ont malheureusement entraîné la mort de 3 personnes et 2 blessés graves pris en charge. D’autres familles déplacées ont été recasées dans des familles d’accueil », indiquait le communiqué.

De même, le jeudi 10 mai 2018, le village de Gandié dans la sous-préfecture de Gbonné avait été le foyer de violences inouïes dues à un problème foncier. La presse avait révélé plus de 400 habitations incendiées et plus de 700 personnes sans abri en déplacement dans 11 villages de la sous-préfecture de Gbonné.

Les villages du département de Biankouma seraient-t-ils devenus des terrains de pyromanes à qui les populations ont donné gîte et couvert au nom de l’hospitalité ? La question mérite d’être posée, tant ces actes criminels restent impunis.

Le gouvernement ivoirien est attendu sur la question afin d’éviter la généralisation d’une situation qui inquiète et qui n’a que trop duré.

Aujourd’hui, le compte-rendu complet de notre envoyé spécial.

Sériba Koné

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