Côte d’Ivoire : Après une longue absence de la scène musicale : Benayah se signale avec ‘’Je m’en fous’’
Abidjan, 15-06-2017 (lepointsur.com) Gahouin Badi Clément, alias Benayah, artiste-chanteur et transitaire de formation, négocie son retour sur la scène musicale, avec »Je m’en fous ».Un nouvel opus de neuf titres.
Vous êtes transitaire,chanteur,auteur-compositeur, interprète, Vice-président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire, section Port-Bouët, président-fondateur de l’Association générale des artistes de Port-Bouët (A.G.A.P) et responsable culturel à Artcom Plus. Qu’est-ce qui vous fait tant courir ?
Il faut dire que, Benayah a beaucoup à vendre. Il prête le flanc à tout le monde. C’est une manière pour moi, d’apporter ma pierre à l’édifice à chaque fois qu’on me sollicite.
Plusieurs activités à la fois.Cela n’impacte-t-il pas négativement sur votre carrière musicale ?
Pas du tout. D’autant que toutes ces activités sont dans le domaine culturel. C’est dire qu’il n’ya pas d’amalgame.
Parlez-nous de vos premiers pas dans la musique
J’ai débuté véritablement en 2002 avec le Groupe ‘’Soune Africa’’, dont j’en suis l’un des membres fondateurs et leader-vocal. J’ai mis sur le marché ‘’Consolation’’, mon tout premier album. Ensuite, ‘’Un peu plus d’espoir’’, en 2003. Je suis donc à ma troisième œuvre musicale, ‘’Je m’en fous’’, actuellement en studio.
Quel message, véhiculez-vous à travers ce titre?
Tout ce que nous vivons ici bas, est parsemé d’embûches. Les gens sont prêts à vous nuire en vous jetant les peaux de bananes. Il faut donc avancer et foncer comme un taureau. ‘’Je m’en fous’’, car on est déjà né. Avec cet album,il y a beaucoup à apporter comme conseils, à galvaniser tous ceux qui ont des problèmes.
En tant que Vice-président de l’Unartci, section Port-Bouët, quel regard portez-vous sur l’union ?
Le problème de l’Unartci, c’était le leadership. Je pense qu’il a été réglé avec le président Ken Adamo, qui a pris le taureau par les cornes et fait son petit bonhomme de chemin. C’est ensemble que nous pouvons avancer. Il ne sert à rien de se jeter des pierres.
Médard Koffi