Abidjan, 07-05-2025 (lepointsur.com) Sur l’axe bien connu du Palm Club, en passant derrière l’École de Police d’Abidjan, jusqu’à la fameuse bretelle de la Riviera 2, la peur s’était installée. Téléphones arrachés, sacs volés, coups portés… Les passants n’osaient plus lever les yeux ni sortir leurs téléphones, de peur de croiser la route de ces “artistes” de l’arrachement.

Mais cette semaine, les malfaiteurs ont vu leur scène se transformer en piège.

Le Commissaire du 8^e arrondissement de Cocody-Centre, visiblement décidé à rendre les trottoirs plus sûrs, a mis en place une cellule spéciale.

Après des jours d’investigation et d’indices glanés ici et là (car, même les plus rusés laissent des traces), l’étau s’est resserré. Le premier à tomber dans les filets ? Un certain WBOM, alias “Gouro”, 27 ans, ivoirien. Pris en embuscade le dimanche 27 avril à Adjamé Liberté 220 Logements, notre homme n’a pas cherché à jouer au dur.

À peine assis devant les enquêteurs, le voilà déjà en train de livrer les noms de ses deux acolytes : TA, alias “Malien”, et SM, alias “MS”.

Sur instructions du Commissaire, les policiers organisent alors une nouvelle opération. Dans la nuit du 29 avril, aux alentours de 20 heures, c’est derrière la CIE d’Adjamé Liberté, non loin de l’église catholique, que les deux compères sont cueillis, tranquilles, dans ce qu’ils appelaient leur “quartier général”.

Fin de parcours.

Conduits au poste de police, eux non plus n’ont pas résisté longtemps. Ils ont tout avoué : les vols simples, les arrachés, les agressions. Mieux encore : ils ont confirmé que d’autres “collègues” sévissent toujours sur le même axe. Les victimes, elles, n’ont eu aucun mal à les identifier.

Aujourd’hui, les trois compères ont été déférés devant le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, où ils devront répondre de leurs actes. Mais l’enquête, elle, continue. D’autres arrestations pourraient suivre.

Source policière

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