[Côte d’Ivoire/Affaire “on ne mange pas ponts et goudron’’] La secrétaire d’État Mahi Slaha Clarisse invite les ivoiriens à faire des sacrifices
Guiglo, le 29-03-2022 (lepointsur.com) Invitée d’honneur à la journée internationale des droits de la femme organisée par la ministre Anne Ouloto dans la ville de Guiglo, le samedi 19 mars 2022, madame Mahi Slaha Clarisse, la secrétaire d’État chargée des affaires sociales, a bénéficié d’un long temps pour s’exprimer. Outre son soutien à sa petite sœur dont elle n’a cessé de vanter ses mérites, la secrétaire d’État n’a pas manqué d’apporter une réponse claire à tous les détracteurs du régime RHDP dans un style qui lui est propre. Voici un large extrait de son discours qui a beaucoup été ovationné par plusieurs centaines de femmes venues de la région du Cavally et de la diaspora Wê.
« Seuls les aveugles ne voient pas ce qui se passe. Sinon ceux qui ont les deux yeux voient ce que le président Alassane Ouattara fait. Les Ivoiriens aiment dire si je savais. Donc c’était ainsi ? C’est cela. Mais les choses évoluent et tout le monde commence par comprendre que le président Alassane Ouattara est un bâtisseur. C’est vrai qu’on ne mange pas goudron, on ne mange pas ponts. Mais tu te réjouis-toi quand tu passes dessus avec ta voiture ? En le faisant, ne sais-tu pas que tu es en train de manger goudron, que tu es en train de manger ponts ? Même à pied, tu manges le goudron, tu manges le pont. Il y a un choix à faire dans la vie : soit tu souffres pour avoir ce que tu veux ou soit tu t’assois et tu n’as rien. Donc le développement, c’est le fruit de plusieurs sacrifices à faire. Tu manges une fois par jour parce que tu veux construire ta maison. C’est cela le développement. On ne peut pas manger trois fois par jour et vouloir des ponts. Non ! Il y a de sacrifices à faire dans toutes choses puis après tu es content de constater que tu as ta maison. Mais, pendant des mois, pendant des années, tu auras donc fait des sacrifices. C’est cela le développement. Et Dieu merci dans notre région du Cavally, du Guémon, Tonkpi, nous avons commencé à comprendre cela grâce aux femmes ».
Laine Gonkanou, correspondant régional