Economie

[COP30] Afreximbank en première ligne pour affirmer le leadership financier africain


Afreximbank présente des instruments financiers innovants à la COP30 pour renforcer le leadership africain dans la transition énergétique et les marchés du carbone.

Belem (Brésil), le 14 novembre 2025 (lepointsur.com) – À l’occasion de la COP30 qui se tient à Belém, au Brésil, l’Afrique entend faire entendre une voix unie et plus affirmée face aux enjeux climatiques mondiaux. Sur le terrain, Afreximbank se positionne en acteur central de cette stratégie, en présentant un ensemble d’instruments financiers destinés à soutenir la transformation verte du continent et à renforcer son poids dans les négociations internationales.

Parmi ces outils, la banque met en avant son African Trade Transformation Fund (ATTF), un mécanisme innovant conçu pour réduire les risques, améliorer les capacités d’investissement et financer des projets verts à grande échelle. Ce fonds s’inscrit dans une vision ambitieuse : permettre aux économies africaines de rattraper leur retard industriel tout en s’inscrivant dans une transition énergétique juste et soutenable.

Présente à plusieurs tables rondes de haut niveau, notamment au Pavillon africain, Afreximbank multiplie les alliances stratégiques. L’institution prévoit également une session conjointe avec le Liberia, axée sur la création d’une Autorité africaine des marchés du carbone, un projet structurant destiné à harmoniser les initiatives du continent et à capter davantage de revenus issus du commerce mondial du carbone.

Pour Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive chargée du commerce intra-africain, l’enjeu dépasse la simple participation aux négociations climatiques. Il s’agit d’un véritable tournant géopolitique.

Elle l’affirme avec conviction :

« Notre rôle à la COP30 est d’assurer que la voix de l’Afrique soit entendue et prise en compte. La transition énergétique mondiale doit renforcer nos ambitions d’industrialisation, et non les freiner. Nous mobiliserons les capitaux nécessaires et défendrons un cadre équitable pour notre continent. »

Dans un contexte où les besoins en financements climatiques se chiffrent en centaines de milliards de dollars, la démarche d’Afreximbank vise avant tout à replacer l’Afrique au centre des discussions et à veiller à ce que les solutions proposées répondent réellement aux réalités du continent.

Au-delà des outils financiers, c’est donc une question de souveraineté économique et climatique qui se joue à Belém : la capacité des États africains à peser dans la gouvernance mondiale du climat.

M. K. avec Afreximbank

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