A l’issue de la 31e session de l’UA, les chefs d’Etat ont pris l’engagement de faire de l’Afrique un marché unique de libre échange.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 3-7-2017) « Nous sommes convaincus que nous aurons un marché intégré et commercialement viable à la fin de cette année (Ndlr : 2017) », déclarait le Commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’Union Africaine, Albert Muchanga, lors de la 31^e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, le vendredi 30 juin 2017, à Addis-Abeba.

D’ici à 2021, l’effectivité de cette zone de libre échange permettra de doubler la part du commerce interafricain qui passera de 14 à 28%. Ce qui permet au continent de gagner annuellement 35 milliards de dollars US. Le Président nigérien Mahamadou Issoufou, chargé par ses pairs de rendre ce projet effectif dans les meilleurs délais, assure que la mise en place dudit projet contribuera à faire de l’Afrique un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs.

« Nous pouvons mettre fin au paradoxe d’une Afrique qui regorge d’énormes ressources naturelles et dont les populations sont les plus pauvres du monde, une Afrique exportatrice de matières premières sans aucune transformation et dont les pays sont victimes de la détérioration des termes de l’échange, une Afrique dont la contribution au commerce mondial est marginale.» Se convainc-t-il.

Alors qu’il prenait part à la réunion des ministres africains en charge du Commerce ouvert le jeudi 15 juin 2017 à Niamey au Niger, le Ministre ivoirien du Commerce, Souleymane Diarrassouba indiquait clairement qu’il s’agit, à travers le projet ZLEC, « d’instaurer une zone de libre échange continentale qui vise à créer un marché unique de biens et services sur le continent, faciliter la libre circulation des biens et des personnes, et surtout de booster le commerce interafricain. »

Idrissa Konaté

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