Cojep/ Joël Poté va créer un courant : Voici les raisons
Joël Poté, le 1er Président du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples créé en 2012, (COJEP), mouvement politique, n’est pas content. En tout cas, pas du tout. Pour lui l’actuel mouvement politique est en train de dévoyer les maîtres mots qui ont caractérisé la naissance du Cojep. Face à » l’immobilisme criard et au manque d’initiative » des tenants actuels de ce mouvement, il lance un appel et envisage dans les prochains jours avec ses camarades « la création d’un courant au sein de cette organisation« . « Nous nous ne désolidarisons pas de qui que ce soit« , a-t-il précisé. Lire l’intégralité de sa déclaration dont lepointsur.com a reçu copie, ce jour.
L’APPEL DU 25 JUIN 2014 AUX DEMOCRATES
Démocrates ivoiriens, démocrates africains épris de paix et de liberté, camarades militantes, camarades militants, sympathisants du COJEP, le temps est arrivé ! Que dis-je ? L’heure, la mère qui détient le mécanisme de l’évolution humaine dans toutes ses formes, nous révèle qu’il est temps pour nous de tirer les rideaux afin de donner de l’oxygène et de la lumière, c’est-à-dire, l’heure de donner un sang nouveau au COJEP notre famille à tous est arrivée. Ce Renouveau qui est un élément évocateur n’est pas la résultante de nos ambitions personnelles, mais plutôt, le rétablissement dans son ordre originel tel que conçu et présenté à l’ensemble de nos militants et aux patriotes africains. Le Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples créé en 2012 dans une chambre d’hôtel au GHANA, avait pour but de fédérer toutes les forces vives de la Nation qui avaient fait confiance au Congrès Panafricain des Jeunes Patriotes (le défunt COJEP) afin de participer pleinement à la reconstruction de la Côte d’Ivoire post crise avec pour levier d’action la réconciliation des fils et des filles de notre pays. Ce COJEP nouveau, devait occuper la scène politique non plus comme un mouvement de pression, mais comme une organisation politique ferme dans la forme certes, mais très grand dans l’âme et dans l’esprit, inféodée à aucune autre formation politique, ni sous tutelle d’aucun parti politique bien que notre démarche présente des similitudes avec des groupements politiques de la gauche. Cela ne constituant pas pour nous un reniement du FPI, parti du Président Laurent GBAGBO qui nous a vu faire nos premiers pas en politique. Pour nous, en créant le COJEP, mouvement politique, sans avoir pour but la conquête du pouvoir central, c’était pour ne pas mettre à mal notre allié naturel, le Front Populaire Ivoirien (FPI), mais bien au contraire, être un autre de fer de lance qui avec la force des arguments permettra l’alternance politique par voie démocratique. Le faisant, nous n’avions pas compté avec l’arrestation et le transfèrement de notre Chef, le Président Charles Blé Goudé à la HAYE d’une part et d’autre part l’immobilisme criard et le manque d’initiative, conduiront certainement notre mouvement aux calendes grecques si rien n’est fait. Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins, entre demeurer enfant et attendre qu’on nous mette le pain à la bouche par « l’oncle politique » qui il faut le dire, est en perte de repère, ou aller à la pêche par nous même ? Car nous pensons que lorsqu’on a appris à pêcher à un enfant, on s’offusque pas de le voir aller en mer mais bien au contraire, on l’aide à trouver une pirogue pour qu’il fasse ses premiers pas. Camarades militantes, camarades militants, sympathisants du COJEP, avons-nous besoin de vous rappeler constamment que nous sommes orphelins de père et de mère ? Ne restons donc pas passifs de notre situation et engageons le bon combat, celui que notre père nous a appris pour l’égalité entre les fils et les filles de ce pays et pour la restauration de la démocratie. Pour le mener à bien nous avons tous une obligation, celle de nous dessaisir de nos émotions funéraires ou nostalgiques. Camarades militantes, camarades militants, sympathisants du COJEP, l’immobilisme et l’inaction n’ont jamais été notre leçon de base. C’est pourquoi, nous partisans d’un COJEP fort, actif et qui répond aux attentes des Ivoiriens, envisageons dans les prochains jours la création d’un courant au sein de notre organisation. Sa mission sera de mener la lutte pour la liberté et l’égalité des citoyens ivoiriens, loin de tout « bibéronnisme politique » avec des hommes et femmes matures, libres d’esprit et soucieux de l’intérêt général. Tout comme le temps de la moisson est attaché à celui de la semence, en temps voulu, les graines mises en terre porteront les fruits attendus.
Je vous remercie, que Dieu bénisse la Cote d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 25 Juin 2014
JOEL POTE
Le 1er Président du COJEP, Mouvement politique