Cohésion nationale et sécurité : Les anciens combattants ex-démobilisés de la cellule 39 exigent 17 millions Fcfa sinon… #Korhogo
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 13-3-2017) Lors de sa visite en début du mois de mars, le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly avait rencontré les membres de la cellule 39 à huis-clos. Il ressort des informations qui ont fuité que le Premier-ministre aurait posé la question de savoir s’il y avait des mains obscures derrière leurs revendications et leur aurait proposé des projets à financer.
C’est dans une atmosphère surchauffée et tendue que la réunion relative au compte-rendu de la rencontre avec le locataire de la primature avait débuté. D’entrée, les ex-démobilisés rejettent la proposition des projets du Premier-ministre. Car selon eux, ils gardent une amère expérience des projets pilotés par les structures successives de désarmement et de réinsertion telles que le défunt Pnrrc et l’ex-Addr. Toutes ces structures, à leurs yeux, ont totalement échoué.
Les ex-combattants de la cellule 39 exigent ni plus ni moins que 17 millions Fcfa de primes et ce, pour solde de tout compte. En plus, ils demandent que leur grade de caporal soit reconnu officiellement avec tous les droits qui y sont liés. Ils mettent en avant qu’ils préfèrent avoir directement leurs pécules, afin d’en disposer comme ils l’entendent.
Avant de brandir cette menace « Nous avons jusqu’à présent retenu nos hommes, mais encore pour combien de temps, nous ne le savons pas encore. Par contre, nous savons clairement que si le gouvernement ne fait pas face à nos revendications, nous nous ferons entendre d’une façon ou d’une autre », martèlent en chœur les ex-combattants de la cellule 39.
A en croire certains d’entre eux, leurs camarades de Bouaké, Man, San Pedro, Ferké, Katiola, Odienné et bien d’autres villes ivoiriennes seraient sur la même ligne et prêts à faire entendre leurs voix.
Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale
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