Civis-Côte d’Ivoire exhorte le Gouvernement à « rendre public » les lieux de détention des leaders de l’opposition
Abidjan, 09-11-2020 (lepointsur.com) « La précision des lieux de détention des citoyens arrêtés est un droit constitutionnel », note une déclaration datée du dimanche 08 novembre 2020, transmise à « Le Point Sur ».
En effet, des leaders de l’opposition dont le Secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, dans leur projet de création d’un gouvernement de transition ont été arrêtés et transférés à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Ce qui n’est pas le cas de Affi N’Guessan président du Front populaire ivoirien dont le lieu de détention est jusque-là tenu au secret.
Fort de ce constat, l’Ong Civis-Côte d’Ivoire « exhorte » le gouvernement à rendre « public » les lieux de détentions de tous citoyens arrêtés afin de « garantir ses droits constitutionnels ». « Toute personne arrêtée et détenue a droit à un traitement humain qui préserve sa dignité », déclare-t-elle, estimant par ailleurs que la détention au secret n’étant pas prévue dans l’arsenal juridique de la République de Côte d’Ivoire,
il n’appartient donc pas aux proches du prévenu de visiter toutes les maisons d’arrêts pour rechercher leur proche en détention, Notons que le temps de la garde à vue est strictement encadré dans le nouveau Code de procédure pénale de la Loi n°2018-975 du 27 décembre 2018 portant Code de procédure pénale.
Opportune BATH