La signature de la Charte Nationale pour  le Changement (CNC) a été officiellement signée la semaine dernière dans un hôtel de la place dans la commune de Cocody. Outre, l’absence remarquée d’un des initiateurs et précurseurs de l’opposition ivoirienne, regroupée au sein de cette coalition, Essy Amara et surtout le refus de son représentant Kotchy Prosper de parapher ladite charte, nombreux sont les observateurs qui soutiennent mordicus que ce grand rendez-vous de ceux qualifiés à tort ou à raison comme des « TSO » apparaît comme une symphonie inachevée.

 Entre autres raisons avancées, le refus de Kotchy Prosper, représentant le candidat Essy Amara, empêché, de signer la charte,  après avoir émis des réserves, la sortie du porte-parole, Koulibaly Mamadou (Lider) quant au candidat qui va compétir au nom de ladite coalition, le caractère hétéroclite  où l’on note la présence de socialistes, pseudo-libéraux et même opportunistes. Non sans ajouter que cette alliance ressemble plus à une alchimie qu’à une coalition qui caresse le secret espoir de diriger la Côte d’Ivoire au soir du scrutin d’octobre 2015. En effet, interrogé sur l’identité du candidat de la CNC, le professeur, Mamadou Koulibaly a  souligné  que cela n’était pas encore à l’ordre du jour. Confortant ainsi, les tenants de la thèse selon laquelle, cet évènement apparaissait comme une symphonie inachevée dans leur position. La même thèse soutient que s’il est vrai que le petit poucet de la coalition KKB joue la carte de l’avenir politique, ce n’est malheureusement pas le cas pour Banny Essy Amara et autres  qui sont au faîte de leur  carrière. Autant dire que la CNC qui a été portée sur les fonts baptismaux officiellement la semaine dernière n’a pas fini de livrer  ses secrets.

EKB

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