-Plusieurs blessés 

Une vue de la manifestation de lundi 4 mars en face de la RTI (Ph:Dr)

 Abidjan, le 5-5-15 (lepointsur.com)-Après le meeting le second meeting de la journée du lundi 4 mai 2015, organisé dans les environs de la télévision ivoirienne (Cocody) par la Coalition d’associations estudiantines (Coeeci) qui s’est terminé dans la confusion, avec ceux de la Ligue estudiantine et scolaire (Liges), dirigées par Assa Fulgence Assa (Fesci), Ozoukou Aristide(Coeeci) et Assa Etienne (Liges), les différents syndicats sont revenus à la charge mardi 5 mai 2015, au Campus de l’université Félix Houphouët-Boigny. Ce sont plus d’une quinzaine d’étudiants qui ont été interpellés à la préfecture de police selon des sources proches de la Fesci. La Coeeci soutient avoir délogé des élèves des écoles de la riviera. Mieux le SG veut maintenir « la pression » jusqu’à ce que « les autorités arrêtent de faire la sourde oreille face à leurs revendications ».

Ils réclament la reprise des cours dans les universités publiques et le report des examens de fin d’année. Réunie en assemblée générale extraordinaire le 2 mai 2014, la Fédération estudiantine (Fesci) a décidé de ce qui suit : « La Fesci prend acte du discours du Président de la République;

la Fesci exige le report des examens de fin d’année; la Fesci demande au gouvernement de tenir compte des conditions d’études des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire; la Fesci demande au gouvernement de tout mettre en oeuvre pour la reprise des cours dès ce lundi 04 Mai 2015;

la Fesci demande aux enseignants de tenir compte des élèves et étudiants car, nous sommes l’avenir du pays et leurs enfants; la Fesci demande à l’ensemble des élèves et étudiants de reprendre le chemin de l’école ce lundi 4 Mai 2015 dès 7 h; la Fesci demande à ses bases sur toute l’étendue du territoire ivoirien de constater l’effectivité de la reprise des cours ce lundi 04 Mai 2015. la Fesci étant une organisation de revendication et de défense des intérêts des élèves et étudiants de Cote d’Ivoire, elle se réserve le droit de réclamer la reprise des cours dans l’enseignement secondaire et supérieur si ce lundi 04 Mai la reprise des cours n’est pas effective.

En définitive, la Fesci voudrait rappeler à l’opinion nationale et internationale que émergence du pays doit nécessairement passer par l’éducation et exige que l’éducation et la formation de qualité soit désormais un préalable« .

AG de la FESCI

Outre ces revendications, la Liges et la Coeeci exigent la libération des cités universitaires occupées par des militaires.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, les éléments des forces de l’ordre sont en train de disperser violemment les étudiants venus écouter leurs responsables syndicaux.

Devant la détermination des forces de l’ordre et la débandade provoquée par les jets de canettes de lacrymogène, plusieurs étudiants n’ont pu aller loin. Ils ont été rattrapés et conduits vers une destination inconnue, selon des témoignages de leurs camarades. Des sources sécuritaires évoquent des gardes à vue à la Préfecture de Police, au Plateau. Ce face-à-face entre policiers et étudiants a également occasionné des victimes du côté des seconds. On note au moins une dizaine de blessés et des « arrestations ». « Ça chauffe actuellement au campus, nous sommes gazés par la police, il y a des blessés et des arrestations. Pour l’heure je ne pas vous faire un bilan,» a soutenu l’un des Secrétaires des mouvements des élèves et étudiants, joint par téléphone.

Serges Mignon

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