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#CIV Justice ivoirienne/ Plusieurs victimes des déchets toxiques « séquestrées au sous-sol de la préfecture de police d’Abidjan » (Actualisé)


Boti-Bi Julien, chargé de la communication (Ph:Dr)

Boti-Bi Julien, chargé de la communication (Ph:Dr)

Abidjan, le 14-5-15 (lepointsur.com)-Mercredi noir pour le Réseau national pour la défense des droits

Gnégné Seydou, chargé à la mobilisation (Ph:Dr)

Gnégné Seydou, chargé à la mobilisation (Ph:Dr)

des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-CI) dont des membres son déténus à la préfecure de police d’Abidjan.  il s’agit de Boti-Bi Julien, chargé de la communication de cette association et Gnégné Seydou, chargé à la mobilisation de ladite structure ainsi que plusieurs autres  victimes manifestants, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, juste après le report de l’audience relative au détournement des 4,658 milliards de FCFA devant la première chambre correctionnelle de la Cour d’Appel du Plateau mercredi 13 mai 2015, dès 8h30 mn à Abidjan a appris lepointsur.com.

« Ils sont encore détenus au sous-sol de la Préfecture de police d’Abidjan, depuis  hier mercredi. Et là,  ils sont l’objet de séquestrations et de brimades pour, selon les agents de police en mission, trouble à l’ordre public du fait de manifestations devant la présidence de la république. Ils y ont dénoncé le report de l’audience du jour. Puis pour avoir projeté un sit-in suivi de grève de la fin devant la direction générale de l’administration du territoire. Objectif, réclamer l’agrément de leur structure dont la demande a été introduite, depuis  2012, et qui aurait miraculeusement disparu des archives du directeur général de cette administration, » indique le président de l’association Charles Koffi joint par téléphone jeudi 14-5-15.

En effet, les victimes venues prendre part à cette audience se sont déportées devant le palais  de la présidence de la république pour crier leur ras le bol quant à ce énième report qui pour eux, n’est « pas normal ». « Nous savon que ce report tend à nous amener à la date du 30 juillet date de la vacance judiciaire pour voir changer la première présidente et son équipe à charge de juger notre affaire. Car, il nous revient, qu’elle est une magistrate rigoureuse et de grande probité morale, » soutient l’un des membres.

Les victimes y voient la main du ministre de la Justice qui tente contre vents et marrées de protéger Koné Cheick Oumar et Afriland First Bank. Elles confient qu’elles s’offriront « en holocauste » devant le domicile du ministre ivoirien de la Justice, M. Gnenema Coulibaly et de la Direction générale de l’Administration du Territoire  sis à Cocody, sis au plateau  et le palais de la présidence. »Nous nous offrirons en holocauste devant le domicile de GNENEMA Coulibaly, et nous le ferons ! » Scandent les victimes des déchets toxiques.

Serges Mignon

 

 

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