Cinéma / Khalil Koné Portrait d’une étoile montante
Khalil Koné, est acteur de cinéma. Il a fait ses premiers pas grâce au théâtre. Il est présentement à son tout premier film « Amissa » avec le réalisateur Yao Hyacinthe. « Mon amour pour le métier est né depuis mon cursus scolaire où je faisais partie de la troupe théâtrale de mon école. Disons dans les années 1995-1996. Au Lycée Moderne d’Odienné », a-t-il indiqué. Quand bien même, il n’était pas prédisposé à ce métier, il lui voue un culte, parce que selon ses propos « la culture, c’est quelque chose de fort. C’est un monde indescriptible où il n’y a pas de politique, d’appartenance religieuse, de couleur. Le cinéma réuni tout le monde sans distinction politique, religieuse et ethnique. Je n’étais vraiment pas prédisposé à exercer ce métier, mais ma passion pour la chose culturelle a favorisé ce choix. Sinon, je rêvais de devenir pilote». Khalil n’est pas pour autant venu à ce métier par accident. Sa vie de casanier a beaucoup joué dans ce choix. « En fait, je ne sortais presque pas de la maison. Parce qu’il y avait tout pour me retenir à la maison. La Télévision, le DVD, la musique. En somme, tout ce dont un jeune a besoin pour se distraire. C’est donc à force de visionner tous genres de films que j’ai commencé à apprécier certains acteurs. Voilà comment est né ma passion soudaine pour le cinéma », a-t-il expliqué. Pour parfaire son talent et approfondir ses connaissances cinématographiques Koné a suivi trois ans de formation de perfectionnement au centre’’ Hollywood Academy’’ ’d’Andy Melo aux Deux Plateaux. Durant sa formation il sera retenu au Casting du réalisateur Yao Hyacinthe. Dans son tout premier film ‘’Amissa’’ qui signifie ‘’La Messe’’, en Béninois, l’acteur joue le rôle de l’Archange. Ce métier, pour lui « nourrit son homme, contrairement à ce que beaucoup pensent. Mais j’y suis venu d’abord par amour. La preuve, les films nigérians font une percée fulgurante sur les marchés de la sous-région et internationaux », dira-t-il. Voilà pourquoi, il exhorte les jeunes qui veulent embrasser ce métier à beaucoup de travail. Mais le hic selon lui, est que les autorités ne les aident pas dans leur profession. « Il faut que les autorités fassent la promotion des films ivoiriens comme au Nigéria », a-t-il souhaité. Il a, pour ce faire, dénoncé le copinage et le favoritisme dans les castings. « Je pense qu’il faut laisser la chance à tout le monde de montrer ses compétences. Il faut créer une plateforme pour les acteurs ivoiriens » conseillera-t-il. En définitive, a-t-il confié, « mon rêve est de tourner un film d’actions avec l’acteur Jet Lee. »
Opportune Bath