CI-Réconciliation/La chefferie traditionnelle Kroumen plaide pour la libération de plus de 40 présumés auteurs d’attaque de Faiteh (Grabo)
La chefferie traditionnelle Kroumen de San Pedro et Tabou plaide pour la libération de présumés d’attaques de Faiteh (Grabo), une localité qui a subi les assauts d’assaillants en mai 2014.
Une forte délégation de chefs traditionnels, conduite par le professeur Tébédé Dji Gbamé, a sollicité, à cet effet les bons offices de la ministre Anne Désirée Ouloto, et du député d’Agboville commune Adama Bictogo, pour la libération d’une quarantaine de jeunes Kroumen détenus à la suite de l’attaque de cette attaque.
Le 15 mai, des individus armés d’armes de guerre ont attaqué la localité de Faitèh. Cette attaque avait fait 14 morts dont trois militaires et des blessés. Avant cette ultime attaque, plusieurs villages de la sous-préfecture de Grabo avaient essuyé des attaques simultanées de bandes armées venues du Libéria voisin, qui avaient engendré quatre morts dont un militaire, selon les sources sécuritaires.
S’adressant, samedi 11 octobre 2014, au nom du doyen Jules Hié Néa, ancien ministre et ancien maire de Grabo, au ministre Ouloto et au député Bictogo, le professeur Tébédé leur a demandé de transmettre au chef de l’Etat, la demande de clémence de la chefferie traditionnelle et de l’ensemble des populations de San Pedro et Tabou, en faveur de « leurs enfants et jeunes frères qui croupissent en prison« .
Mme Ouloto et Bictogo, se sont félicités de cette démarche de la délégation Kroumen. ‘’Démarche emprunte d’humilité, d’amour, de fraternité et de solidarité’’, ont-ils dit.
Ils ont demandé aux membres de la délégation Kroumen de prodiguer des ‘’conseils de fraternité, de solidarité, de paix, de cohésion et de rassemblement à leurs parents Bété de Basséhoa.’’
Le 18 mai 2014, l’envoyée du gouvernement, la ministre Anne Désirée Ouloto avait rendu visite aux victimes et aux populations déplacées de Grabo, suite à l’attaque de Faitèh, survenue le 15 mai.
A cette occasion, il était ressorti des échanges et des témoignages de certains parents de victimes, qu’il ne s’agit pas d’attaques de déstabilisation du régime, mais plutôt de questions de terre qui pousseraient certains jeunes autochtones à s’en prendre à des personnes issues des communautés allochtones et étrangères de Grabo, plus précisément du village de faitèh où se sont produites les deux dernières attaques du 22 février et du 15 mai 2014, rappelle-on.
Kpan Charles avec l’Aip
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