Combien sont-ils, ces ivoiriens qui croient encore  en Ouattara ? Certainement pas grand  monde. A part ces éternels affidés qui, la bouche grande ouverte, avalent tout sur leur passage. Egoïsme quand tu nous tiens ! Quant aux autres ivoiriens, la majorité d’ailleurs, c’est la misère totale. Eux, doivent attendre en 2020 pour  espérer avoir au moins deux repas par jour et jouir des richesses naturelles de leur pays. Qui ne profitent qu’à un groupuscule de personne. Et dire que, Ouattara avait promis monts et merveilles aux ivoiriens. Fini le rêve d’une Côte d’Ivoire  où les Ivoiriens mangeaient à leur faim, une Côte d’Ivoire qui était l’eldorado des pays de la sous-région, une Côte d’Ivoire dont les Ivoiriens en étaient fiers. La Côte D’Ivoire sous Ouattara, c’est l’enfer sur terre. La Côte d’Ivoire sous Ouattara, c’est le népotisme, le tribalisme et le culte de la médiocrité. La cherté de la vie, la corruption et l’insécurité ont  atteint le summum. Le pouvoir Ouattara navigue à vue et ce n’est un abus de le dire.

Libération des résidences Universitaires : Un os dans la gorge du pouvoir

Occupées depuis la crise postélectorale, les résidences Universitaires de Côte d’Ivoire sont désormais les logis des supplétifs Frci et des SDF (Sans domiciles fixes.) Transformées pour la plupart en de véritables ménages et centre commercial, (Café noir, Cigarettes, Salons de coiffure, Maquis etc.) les cités Universitaires jadis temple du savoir font piètre figure. L’entretien a foutu le camp faisant place à une dégradation avancée des bâtiments. Pendant que les étudiants attendent impatiemment la rétrocession de leurs résidences, les nouveaux  locataires semblent  ne pas s’en inquiéter. Arguant « c’est nous les FRCI qui avons mis Ouattara là où il est… » Une façon de dire « nous pas bouger. » Faut-il peut-être attendre que l’Etat use de la force au risque de fragiliser son pouvoir ? Assurément pas, quand on sait que Ouattara aura besoin de sa milice au moment voulu pour se maintenir au pouvoir. Sinon comment comprendre que, malgré la mise en garde du ministre de la défense, Paul Koffi Koffi aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) de libérer les résidences Universitaires cela semble tomber dans des oreilles de sourds ? Les résidences Universitaires d’Abobo, Adjamé (Williams ville, 220 Logements), Port-Bouët) sont  malheureusement toujours occupées par ces envahisseurs au grand dam du ministre de la défense et des ayant droit. Faut-il en rire ou en pleurer ? Que peuvent bien les étudiants face à un pouvoir pris dans son propre piège ? N’est-ce pas là le même syndrome FESCI ? En tout cas tout porte à le croire. Il faut le dire net, le bonheur ce n’est pas pour maintenant. Pauvre Côte d’Ivoire !

Bakayoko Siallou

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