CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 24-4-2016) Loin des bruits de bureaux et de salons, la tête de la liste ‘’Compétences réunies’’ a entamé, le samedi 23 avril 2016, une caravane de visites de courtoisie aux opérateurs économiques, potentiels électeurs pour l’élection au niveau de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire. Pour ce jour, les régions du Loh-Djiboua et du Gôh étaient dans le viseur de Traoré Gnoumaplin Ibrahim.

‘’Nous partons confiant à cette élection’’

Le candidat Traoré Gnoumaplin Ibrahim en compagnie des opérateurs économiques de la ville de Divo.

De Divo à Gagnoa, en passant par la ville de Lakota, le candidat pour le poste de président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire a rencontré une population d’entrepreneurs prêts à s’engager pour insuffler assez de dynamisme à leur maison commune. Une opportunité que le Pca du groupe Cartel a choisie pour se présenter à eux et leur faire part de sa vision pour la chambre.

Il n’a pas manqué de rendre ses civilités à Kpan Droh Joseph, Préfet de la région du Loh-Djiboua.

Pour lui, en effet, il s’agit d’impliquer davantage tous les acteurs du commerce, de l’industrie et des services de Côte d’Ivoire et leur permettre de mieux connaître leur institution. Pour ce faire, M. Gnoumaplin Ibrahim propose de placer sa mandature sous le sceau de la formation et de l’information des entrepreneurs de Côte d’Ivoire. Toute chose qui leur permettra de mieux cerner le rôle primordial de la Chambre de commerce et d’industrie dans le tissu économique ivoirien.

Au cours des différents échanges avec ses hôtes, le visiteur a insisté sur le rôle de l’institution qui, selon lui, est l’interface entre le gouvernement et les acteurs économiques. Notamment, au niveau de décision pour l’augmentation de l’impôt. « C’est à la chambre qu’il appartient de mener des enquêtes et juger de l’opportunité d’une telle décision. Si ce n’est pas le cas, alors elle peut faire le retour de l’impopularité d’une telle mesure au gouvernement », a-t-il fait remarquer.

« J’ai beaucoup d’expériences à partager avec vous », a noté le self-made-man qui a refusé de se résigner à son sort d’enfant non scolarisé, pour se retrouver aujourd’hui à la tête d’un groupe de plusieurs entreprises. «  Je sais comment créer et maintenir une entreprise qui a besoin d’entretien et de soins, au risque de mourir », a-t-il ajouté. Puis d’insister pour dire qu’il a juste adapté la mandature du président Jean-Louis Billon aux réalités du moment et qui prend en compte les opérateurs de tous les secteurs.

Des conditions draconiennes pour les électeurs

Le candidat Traoré échangeant ici avec les commerçants de la ville de Gagnoa.

S’il y a un fait qui fait grincer les dents dans le milieu des entrepreneurs, électeurs pour le renouvellement des instances de la Chambre de commerce et d’industrie, c’est bien les conditions imposées à ceux-ci. Là-dessus, ils s’étonnent que pour l’élection présidentielle, la plus en vue, il n’est demandé que la pièce d’identité aux électeurs. Par contre ici, les documents exigés aux candidats sont les mêmes imposés aux électeurs.

« Habituellement, les opérateurs économiques enregistrés étaient aptes à voter. Avec le registre de commerce, les électeurs pouvaient s’acquitter de leur droit de vote », a indiqué Traoré Gnoumaplin Ibrahim. Ajoutant que cette mesure fait que les choses trainent encore dans les différentes préfectures où aucun électeur n’a pu encore s’inscrire. Pour lui, s’il n’y a pas d’électeurs, il va s’en dire qu’il n’y aura pas d’élection. C’est pourquoi il a rassuré en disant que cette décision n’ira pas loin.

Selon lui, tous les candidats sont unanimes sur les contraintes imposées aux électeurs. « Nous avons tous écrit pour que les contraintes soient allégées », a-t-il appuyé. Se prononçant sur les alliances qui se feraient par ci et par là ne sont que de la diversion. « Ce n’est pas le temps des alliances », a précisé M. Gnoumaplin Ibrahim.

Idrissa Konaté

Deux questions au candidat Traoré Gnoumaplin Ibrahim

Au terme de cette première journée de la série de visites de courtoisie aux électeurs des délégations régionales du Loh-Djiboua et du Gôh. Quel est le sentiment qui vous anime ?

Tout d’abord, c’est un sentiment de satisfaction. Comme vous avez pu le constater, nous sommes venus à Divo où les populations nous ont accordé un accueil chaleureux. Nous avons ensuite rendu une visite de courtoisie au Préfet de la région et à l’Imam. Je pense que le message est passé, eu égard à la pertinence des questions qui nous ont été posées dans les différentes localités. Je pense que les commerçants ont apprécié notre passage et attendent que l’Etat puisse alléger le processus électoral. Notamment, les documents qui sont demandés qui font que partout où nous sommes passés, il n’y a encore personne inscrite sur les listes électorales de Divo, Lakota et Gagnoa. Je voudrais demander au comité d’organisation de permettre au plus grand nombre de prendre part à l’élection de la chambre qui leur appartient.

Eu égard aux différents accueils auxquels vous avez eu droit, peut-on affirmer que vous partez déjà confiant ?

Je dirai que j’ai toujours été confiant, dans la mesure où la Chambre de commerce et d’industrie appartient aux opérateurs économiques. Etant moi-même opérateur économique confirmé, je pense que mes pairs pourront faire la part des choses. Je voudrais que vous reteniez que notre chambre n’est pas à brader, encore moins à livrer à des personnes en manque de prestige. Nous allons à la conquête de cette institution parce que nous remplissons les compétences et capacités requises en la matière. Nous allons donc très confiant à cette élection.

Propos recueillis par Idrissa Konaté

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