C’est quoi ces nouveaux taxis volants qui arrivent dans deux villes de Chine ?
D’ici juin 2025, des taxis volants seront utilisés par les touristes dans les villes chinoises de Guangzhou et Hefei. C’est une première mondiale. « 20 Minutes » vous explique tout
100% électrique et 100% sans pilote, les taxis volants pourraient révolutionner les transports. Deux villes de Chine, Guangzhou et Hefei, vont être les pionnières de leur utilisation.100% électrique et 100% sans pilote, les taxis volants pourraient révolutionner les transports. Deux villes de Chine, Guangzhou et Hefei, vont être les pionnières de leur utilisation.
L’essentiel
L’entreprise chinoise EHang vient de recevoir l’autorisation de l’aviation civile de faire voler des taxis volants à but commercial.
C’est une première mondiale et ça se passe dans deux villes de Chine à Guangzhou et Hefei qui mettront en place en juin 2025 des trajets pour les touristes sur des déplacements prévus à l’avance.
Si Paris en avait rêvé pour ses Jeux olympiques 2024, la Chine l’a fait. Comment ça marche ? Quel intérêt ? Quel futur ? 20 Minutes vous explique.
Pas de skate-board volant ni de machine à remonter le temps mais que Marty McFly lasse bien ses chaussures (automatiquement ou non), les taxis volants débarquent. La réalité se rapproche du Cinquième élément ou de Retour vers le Futur. Depuis ce mardi, des clips de l’entreprise EHang font la promotion de ses engins 2.0 : des taxis qui volent sans pilote (désolé Bruce Willis, enfin Korben Dallas) qui sont désormais autorisés à transporter des passagers dans un but commercial pour l’aviation civile chinoise dans deux villes : Guangzhou et Hefei. Une première historique et mondiale. 20 Minutes fait le point.
Comment ça marche ?
Déjà et c’est important, le trajet ne peut pas dépasser 25 minutes et l’appareil peut atteindre une vitesse de maximum 130 km/h pour un vol en basse altitude, dont l’itinéraire est programmé. Ces engins baptisés EH216-S sont 100 % autonomes donc sans pilote et surtout 100 % électrique. Ils ont une capacité de transport de deux passagers.
La technologie des taxis volants réside dans les systèmes Evtol (aéronef à décollage et atterrissage verticaux électriques). Cela permet de s’envoler et d’atterrir sans nécessiter de piste, grâce à des hélices ou des rotors électriques, selon TaxiVolant. Plus de 10.000 vols ont déjà été effectués avec ces appareils, sans jamais rencontrer le moindre problème, même lors de simulations de pannes ou de collisions.
Pourquoi dans ces deux villes ?
Les deux villes procureuses des taxis volants dans le monde sont chinoises : Guangzhou et Hefei. Pour cette dernière, rien de surprenant puisque la ville est pionnière en matière scientifique et technologique dans l’industrie du futur, comme le rapporte Chine-Info. Ensuite, parce que c’est le premier pays à voir reçu une autorisation de faire voler des taxis volants à but commercial contrairement à l’Europe et les Etats-Unis.
A l’avenir, le constructeur EHang souhaite étendre ses centres d’exploitation de transport à basse altitude dans d’autres régions de Chine. D’après les informations de CNBC, de premiers vols pourraient avoir lieu en juin 2025.
Quel est l’intérêt ?
Pour l’heure, seuls les vols touristiques pour visiter des sites emblématiques sont autorisés, notamment car les taxis volants ne couvriront que des déplacements d’un point A à un point B, rapporte France Info. L’objectif étant surtout de généraliser le service aux déplacements urbains et de pouvoir offrir aux touristes des déplacements rapides. Sur un plus long terme, ces taxis volants permettraient de désembouteiller les routes, notamment en Chine qui connaît des records de bouchons.
Pourquoi il n’y en avait pas aux Jeux de Paris ?
Ce n’est pas la première fois que la Chine est en avance et pourtant c’était l’un des projets les plus attractifs des Jeux olympiques de Paris qui voulait mettre en place ces fameux taxis volants mais le gestionnaire d’aéroports Groupe ADP et la start-up aéronautique allemande Volocopter n’avaient pas pu avoir de certification des moteurs dans les temps.
Depuis, Volocopter ainsi que Lilium Aerospace ont déposé le bilan faute d’avoir obtenu de certification. Il faudra donc attendre encore pour des taxis au-dessus de la Seine…
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