Abidjan, 24-08-2025 (lepointsur.com) S.E. Dr Chantal Fanny-Diaby a pris part à une importante mission de contrôle de la  Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Côte d’Ivoire, du 19 au 23 août 2025.

Désignée par la présidente du Parlement de la CEDEAO, l’Honorable Hadja-Mémounatou Ibrahima, comme membre de la délégation parlementaire chargée d’une mission de contrôle en Côte d’Ivoire, la Sénatrice du Folon a, au cours de cette rencontre de haut-niveau, porté une attention particulière sur le rôle central des femmes dans le commerce transfrontalier.

Ainsi, au terme des travaux, S.E. Dr Chantal Fanny-Diaby, en sa qualité de 1^ère vice-présidente du bureau des femmes parlementaires de la CEDEAO/ECOFEPA a noté des avancées encourageantes à propos du rôle central des femmes dans le commerce transfrontalier, mais aussi des défis majeurs auxquels fait face la gente féminine dans ce domaine. « En tant que femme parlementaire et responsable à l’ECOFEPA, j’ai voulu rappeler que les femmes sont les premières actrices du commerce transfrontalier. Elles franchissent chaque jour ces frontières pour nourrir leurs familles, scolariser leurs enfants et faire vivre nos économies locales. Faciliter leurs activités, c’est investir directement dans la prospérité et la stabilité de notre région », a déclaré S.E. Dr Chantal Fanny-Diaby, parlementaire de la CEDEAO.

Sur le terrain, les parlementaires ouest-africains ont, en outre, constaté des avancées encourageantes, mais aussi des défis persistants en matière de commerce transfrontalier

Poursuivant, la vice-présidente de la commission des Comptes publics de la CEDEAO a indiqué qu’au-delà des frontières, la CEDEAO continue de bâtir une communauté plus solidaire, prospère et sécurisée. « Je suis fière d’y contribuer, au service de nos peuples et particulièrement de nos femmes, véritables piliers de l’intégration ouest-africaine », s’est-elle exprimé.

Conduite par la Commission Infrastructure, présidée par l’Honorable Dr Mamadou Sakho (Côte d’Ivoire), cette mission de la CEDEAO en Côte d’Ivoire a rassemblé des parlementaires issus de différentes commissions, dont celle de la vice-présidente du Sénat ivoirien, afin d’assurer une approche transversale et équilibrée.

Ainsi, deux volets principaux se sont dégagés de la présente mission, à savoir le contrôle du Poste Frontière Conjoint d’Elubo-Noé (Ghana – Côte d’Ivoire), point névralgique pour la libre circulation des personnes et des biens ; et l’évaluation de l’opérationnalisation du Centre national de coordination du Mécanisme d’Alerte Précoce et de Réponse de la CEDEAO (ECOWARN) en Côte d’Ivoire, outil stratégique de prévention et de sécurité.

Les travaux ont rappelé les fondements du Traité révisé de la CEDEAO et du Protocole A/P.1/5/79, qui visent une ambition claire : bâtir une Afrique de l’Ouest sans frontières, avec une libre circulation des citoyens, des biens, des services et des capitaux.

Sur le terrain, les parlementaires ouest-africains ont, en outre, constaté des avancées encourageantes, mais aussi des défis persistants : la fluidité des passages frontaliers, l’harmonisation des documents de voyage, et la coopération renforcée entre États membres.

Georges Kouamé

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