Economie

Carburant à la pompe : La baisse des prix de l’essence et du gas-oil diversement appréciée #Transporteurs


Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)

Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire. (Ph: Dr)

lepointsur.com (Abidjan, le 4-9-2015) Les prix de l’essence Super et du gas-oil ont connu une baisse de 35 Fcfa le mardi 1er septembre 2015. Le lendemain de cette décision, les tableaux affichaient les nouveaux prix dans les stations-services d’Abidjan. De 715 Fcfa, l’essence Super se négocie désormais à 680 Fcfa, tandis que le gas-oil passe de 615 Fcfa à 580 Fcfa. Cette baisse obéit à l’application du principe de l’ajustement automatique des produits pétroliers et du rétablissement de l’équilibre financier du marché du butane, pour sécuriser l’approvisionnement du pays en produits pétroliers.

Si elle est saluée par plusieurs consommateurs, la baisse des prix de l’essence et du gas-oil ne semble pas réjouir les transporteurs. Les plus grands consommateurs de ces deux types d’énergie comparent, en effet, cette mesure à une goutte d’eau dans la mer. Les propos du président de la Cngrci (Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire) en disent long sur ce sentiment.

« Nous n’envisageons pas  une baisse des tarifs de transport tant que les autorités ne consentent pas une réduction des prix des produits pétroliers de l’ordre de 25%, soit 400 Fcfa le litre de gasoil et 525 pour celui du super sans plomb », avait laissé entendre Touré Adama le lendemain de la décision de baisser ces tarifs de 35 Fcfa à la pompe. Puis de qualifier cette réduction des prix d’artificiels. Poursuivant, il s’est interrogé sur les réductions opérées en dents de scie par l’Etat.

Au demeurant, le gouvernement a décidé de se conformer aux normes mondiales qui veulent que les prix des produits pétroliers soient ajustés en fonction des cours sur le marché international. Dans cette dynamique, les prix connaissent une baisse, ces derniers mois, en raison de la chute du baril, depuis six mois.

Idrissa Konaté

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