Candidat contre Gbagbo : Affi persiste et signe sa volonté de diriger le Fpi
Alors que beaucoup s’attendaient au retrait pur et simple de sa candidature, Pascal Affi N’Guessan, candidat à sa propre succession contre Laurent Gbagbo pour la présidence du Fpi a, au cours d’une conférence de presse, tenue le mardi 9 octobre 2014, au siège provisoire du Fpi, sis à Attoban, réaffirmé sa détermination.
« Je tiens et je ne lâcherai pas, j’irai jusqu’au bout. Car, est en jeu notre capacité à faire prévaloir sur l’émotion, notre discernement, car je ne veux pas céder au courant patrimonialiste et messianique. Je tiens et je ne lâcherai pas, j’irai jusqu’au bout. Car Gbagbo a besoin de moi pour recouvrer la liberté », a laissé entendre le président du Fpi.
Il n’en fallait pas plus pour que ses partisans le saluent à travers un standing ovation. D’autant plus que Pascal Affi N’Guessan venait de couper l’herbe sous les pieds de ceux qui avaient prédit le retrait de sa candidature contre Laurent Gbagbo, le fondateur du Front populaire ivoirien.
« J’irai jusqu’au bout pour la réconciliation, la paix et le progrès de la nation. Je maintiens ma candidature », a-t-il soutenu. Car pour lui, la retirer serait « lâche illogique et irresponsable ». Puis de noter qu’il n’est pas nécessaire d’abdiquer face aux tendances rétrogrades. D’autant que pour lui, ces tendances risquent d’étouffer et amener le FPI à disparaitre.
Dans la foulée, il est revenu sur les conditions juridiques qui rendent forclose la candidature de Laurent Gbagbo. Ainsi, pour Affi N’Guessan, il y a vice de procédure dans la mesure où la candidature de son adversaire a été déposée en marge du délai prévu à cet effet.
Selon lui, en effet, l’article 12 des statuts donne un délai de 10 jours de rigueur à cet effet. Malheureusement, dans le cas de la candidature de Laurent Gbagbo, le dépôt s’est effectué le 31 octobre 2014. « Or, à cette date, la liste provisoire n’existait pas et a été publié le 12 novembre 2014, proposition prématurée donc irrecevable », a insisté l’ancien Premier ministre.
Puis de donner sa position sur ce qu’il qualifie de manquement. Pour Affi N’Guessan, il convient donc d’assigner en annulation partielle ces décisions du comité de contrôle. Mieux, il préconise le report du prochain Congrès, en attendant l’apaisement et une suite au dépôt de la plainte contre X pour faux et usage de faux relativement à la lettre de Laurent Gbagbo.
A.K.E
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.