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CAN 2015 : Le Mali et le Cameroun dos à dos


Pas de vainqueur dans le choc entre le Mali et le Cameroun dans le groupe D (1-1). Les Aigles pensaient tenir leur victoire mais les Lions Indomptables ont égalisé en fin de partie. La « poule de la mort » s’annonce très indécise.

Dans la deuxième rencontre de ce groupe D, le choc entre le Mali et le Cameroun (1-1) s’est révélé très équilibré. Dans un match fermé, les occasions n’ont pas été nombreuses, mais les deux adversaires se sont rendus coup pour coup. Si Sambou Yatabaré a ouvert le score à la 71e et pensait avoir mis les Aigles sur le chemin du succès, c’est Oyongo qui lui a répondu à six minutes du coup de sifflet final en égalisant. Après le nul entre la Guinée et la Côte d’Ivoire plus tôt dans la journée sur le même score, ce groupe D s’annonce donc très indécis.

La révélation Fabrice Ondoa

Comme un symbole dans ce passage de génération dans la sélection du Cameroun, le gardien Fabrice Ondoa, quatrième gardien du FC Barcelone, a fait ses classes à la Fondation Samuel Eto’o de Yaoundé avant de rejoindre l’Espagne. Si l’attaquant vedette des Lions Indomptables a été écarté par Volker Finke pour cette CAN, Fabrice Ondoa est bien lui la révélation camerounaise. Face au Mali, il n’a pas bronché face à la pression, immense, qui pesait sur ses épaules et son jeune âge (19 ans). C’est même lui qui a sauvé a plusieurs reprises son camp en première mi-temps, alors que le Mali dominait, en sortant notamment deux frappes de Sako (10e, 27e). Mais il n’a rien pu faire sur l’ouverture du score de Sambou Yatabaré, laissé libre de tout marquage par la défense des Lions.

Une histoire de Yatabaré

Les deux frères Yatabaré, Mustapha et Sambou, ont profté de leur complicité pour bousculer la défense du Cameroun. Si Mustapha a souvent initié les offensives maliennes, c’est Sambou qui a trouvé les filets et fait basculer la rencontre. Sur un coup-franc qu’il a lui même obtenu, l’attaquant de Trabzonspor a profité d’une déviation malienne pour, libre de tout marquage au second poteau, surprendre Fabrice Ondoa d’une puissante demi-volée.

L’égalisation tardive du Cameroun

Sur son banc de touche, Volter Finker, le coach allemand du Cameroun, devait déjà s’imaginer revivre le cauchemar de la Coupe du monde 2014. Mais cette fois, le Cameroun n’a pas coulé et a réagi après l’ouverture du score malienne. Sur un long ballon de Loé dans la surface de réparation, c’est Oscar Oyongo qui d’un superbe contrôle s’est emmené la balle à deux mètres du but de Diakité, qu’il a fusillé à bout portant (1-1, 83e).

JeuneAfrique

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