Burkina : la charte de transition adoptée
Au Burkina Faso, les forces politiques et civiles sont parvenues à un accord avec les militaires au pouvoir.
Le document adopté à l’unanimité, jeudi soir, prévoit un président civil pour diriger la transition.
La version validée de la charte de la transition a fait l’objet de plusieurs amendements, qui ont eu pour effet notamment de réduire le nombre d’institutions.
Le Conseil national de la transition (CNT), qui fera office de parlement sera composé de 90 membres : 30 pour l’ancienne opposition, 10 pour l’ancienne majorité, 25 pour la société civile et 25 autres pour les forces de défense et de sécurité.
Le Premier ministre, désigné par le président, pourra être un civil ou un militaire. Il sera à la tête d’un gouvernement de 25 membres.
Le document final doit être remis au lieutenant-colonel Zida qui doit désormais rétablir la Constitution pour permettre la signature officielle de l’accord.