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Bouaké-Insécurité/De retour de son service : un gérant de maquis poignardé à mort #Crime


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 2-8-2017) La liste des victimes de crime continue de s’allonger dans les quartiers de Bouaké. 24 heures après l’assassinat de N’Zué Koffi Honoré, agent en service au conseil régional de Gbeke, des brigands viennent encore d’endeuiller une autre famille.

La famille Assahoué Kouadio résidant au quartier Nimbo dans les environs de l’hôpital Saint Camille a vu un de ses fils poignardé par des voyous au petit matin du lundi 31 juillet 2017. Assahoué Kouadio dit  »Tano » explique difficilement ce qui a bien pu pousser ces malfaiteurs à s’en prendre à son fils qui était pourtant un garçon sans histoire.

« J’ai été tiré de mon sommeil dans la nuit du dimanche au lundi dernier par la triste nouvelle, selon laquelle mon fils Anicet venait d’être poignardé. Je me rends à l’hôpital où il avait été conduit pour voir de mes yeux. Malheureusement, lorsque j’arrivais, Il était déjà sans vie », témoigne le vieux Tano, la voix toute nouée.

Revenant sur les circonstances de cette mort,  M. Tano nous apprends que c’est de retour de son lieu de service dans un maquis situé au Centre Ivoire de Bouaké qu’Anicet a trouvé la mort. « Gérant du maquis Eden, en plein cœur du quartier Commerce, Anicet rentrait à la maison  ce lundi entre 4 heures et 5 heures du matin. Accompagné de ses amis, ils ont emprunté l’itinéraire de l’A3 au niveau du grand carrefour de Nimbo. Lorsqu’ils sont arrivés  au niveau de l’école La Farandole, 4 individus à bord de 2 motos leur ont obstrué le passage et ont cherché  à les agresser. Anicet trahi par son blouson anti fraîcheur ne réussira pas à  se sauver comme ses amis. Les malfrats l’ont saisi avant de le poignarder », nous confie le géniteur d’Anicet.

Il précise qu’après leur forfait, les brigands se sont volatilisés dans la nature. Aux dernières nouvelles, une patrouille de la gendarmerie aurait mis le grappin sur 3 de ses présumés assassins. Lesquels ont été conduits à la brigade-ville. Un ami à Anicet qui a été témoins des faits n’a pas réussi à mettre un visage sur l’identité des trois présumés assassins. Toutefois, selon M. Tano, cet ami dit avoir reconnu une des  motos appartenant à ces tueurs.

Notons que Kouadio Kouassi Anicet était titulaire du Certificat d’Aptitude Professionnel en construction métallique. Il était le premier né d’une fratrie composée de 5 enfants. Sa mort constitue encore une énorme perte pour toute une famille qui ne cesse de réclamer justice et plaider auprès des autorités pour un renforcement des dispositifs sécuritaires.

Simon Debamela, à Bouaké

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