[Bouaké] Eudoxie Kouablan signe un marathon culinaire inédit de 240 heures, en attente d’homologation par le Guinness World Records
À Bouaké, la cheffe Eudoxie Kouablan a réalisé un marathon culinaire exceptionnel de plus de 240 heures sans interruption, dans une tentative d’inscription au Guinness World Records.
Abidjan, le 04 août 2025 (lepointsur.com) – C’est un moment historique qu’a vécu la ville de Bouaké. Durant 10 jours d’efforts ininterrompus, la cheffe Eudoxie Kouablan s’est lancée dans un défi audacieux : battre le record du plus long marathon culinaire individuel au monde, dans l’optique d’être inscrite dans le Livre Guinness des Records.
Installée à la Place de la Paix, Eudoxie Kouablan a tenu la cadence, jour et nuit, pendant plus de 240 heures, enchaînant des centaines de plats aux saveurs locales et panafricaines. Plus qu’une démonstration d’endurance, cette performance est un acte de foi en l’art culinaire ivoirien, un cri du cœur pour la valorisation des traditions gastronomiques africaines.
Autour d’elle, des bénévoles, des curieux, des passants et des passionnés se sont relayés pour l’encourager. L’événement a rapidement dépassé le cadre du simple exploit personnel pour devenir un rassemblement populaire, porteur de valeurs de solidarité, d’unité et d’ambition nationale.
Pour Eudoxie Kouablan, ce marathon ne se résume pas à une quête de reconnaissance internationale. Il s’agit aussi de donner une voix à la gastronomie ivoirienne, souvent méconnue sur la scène mondiale, et de montrer l’exemple à la jeunesse, en particulier aux jeunes filles, sur la force des rêves, la persévérance et l’audace.
« La cuisine, c’est ma passion. À travers cette expérience, j’ai choisi de me lancer dans cette aventure pour faire du social : aider des personnes démunies, des enfants, des parents, des frères et sœurs. Je passe par le canal du Guinness pour apporter ma contribution à la société. Ce n’est pas seulement un défi culinaire, c’est un véritable acte d’amour pour mon pays, pour notre culture, pour nos recettes, pour notre identité, » a confié Eudoxie Kouablan, visiblement émue, à l’issue de son marathon.
Outre la performance, une dimension sociale s’est greffée à l’événement : distribution de plats aux plus démunis, mobilisation de jeunes apprentis cuisiniers, valorisation des produits locaux, le tout dans une atmosphère de partage.
L’exploit est désormais entre les mains du comité du Guinness World Records, qui devra vérifier la conformité des conditions du défi. En attendant cette reconnaissance officielle, la Côte d’Ivoire, par la voix de nombreux responsables et citoyens, salue déjà le courage, la détermination et l’excellence de cette femme d’exception.
À Bouaké comme à travers le pays, le nom d’Eudoxie Kouablan résonne désormais comme un symbole de dépassement de soi, de fierté culturelle et d’engagement pour une Afrique qui ose.
Médard KOFFI