Les populations ivoiriennes dans leur majorité croisent leurs doigts en ce moment oscillant entre espoir, doute et prière relativement au match de football qui opposera les Eléphants aux Grecs, ce mardi 24 juin, à partir de 20 GMT au Brésil.

Un moment plus que décisif en ce sens qu’il est le dernier virage de cette étape de la compétition. En effet, les Ivoiriens se doivent de remporter cette confrontation pour éviter de donner dans des calculs de probabilité incantatoire.

L’espoir est grand puisque depuis le début de la compétition la Grèce n’a pas encore remporté de victoire au cours de ses matchs. Elle est donc prenable, estiment certains analystes sportifs assez optimistes pour la qualification de la Côte d’Ivoire au second tour de cette coupe du monde.

C’est la première que la Côte d’Ivoire se retrouve à un tel « carrefour » où le dernier mot lui revient. Son avenir est entre ses mains, peut-on ainsi s’exprimer.

Mais, le doute habite aussi le cœur de certains supporters pessimistes qui ne font que se souvenir des frasques auxquels ils ont été habitués par ces footballeurs presque tous milliardaires.

A ce stade de la coupe du monde, où les pays africains veulent faire bonne figure (en dépit de l’humiliation des Lions indomptables), tous intercèdent auprès de Dieu pour qu’il accorde la victoire finale au Onze national.

Dans la foulée, les politiques s’illustrent de fort belle manière. Au premier plan, le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara qui promet de doubler la prime des athlètes en cas de victoire dans cette opposition ô combien importante déterminant. Une manière pour lui de doper le moral de ces « ambassadeurs » de la Côte d’Ivoire en terre brésilienne. Ils toucheront ainsi la bagatelle somme de 32 millions de FCFA.

Tout le peuple ivoirien ou encore toute l’Afrique est mobilisée et scotchée derrière les Eléphants. La balle est dans leur camp et c’est à eux de montrer véritablement ce qu’ils ont dans les tripes.

Jean-Baptiste Kouadio

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