L’AMS-CI a tenu son assemblée générale ordinaire le 12 septembre 2025 à Marcory. À cette occasion, la PCA, Mme Kayo Slaha Clarisse épouse Mahi, a présenté le bilan des actions, les défis et les perspectives, réaffirmant le rôle central de l’Alliance dans le mutualisme ivoirien. 

Abidjan, le 13 septembre 2025 (lepointsur.com) – L’Alliance des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire (AMS-CI) a tenu, vendredi 12 septembre 2025, son assemblée générale ordinaire (AGO) à Marcory. Plus d’une cinquantaine de mutualistes, composés de délégués, de présidents de mutuelles, de membres du Conseil d’administration et de la commission de contrôle, issus des 16 mutuelles membres, dont le FPM, la CNPS, le FPPN et la CIE-SODECI, ont pris part à cette rencontre marquée par des échanges sur la gouvernance, la consolidation financière et les perspectives de développement du mouvement mutualiste.

Une assemblée ouverte sous le sceau de l’unité

Photo de famille illustrant l’effectivité des travaux

Les travaux ont démarré par les mots de bienvenue de la représentante du Directeur général du FPPN, le Commissaire divisionnaire de police Taya Anne-Marie C., suivis de l’allocution d’ouverture de la PCA de l’AMS-CI, Mme Kayo Slaha Clarisse épouse Mahi. Cette dernière a salué la mobilisation des mutualistes :

« Je constate avec satisfaction que le quorum est atteint, ce qui témoigne de l’intérêt et de l’engagement de nos membres pour l’épanouissement de notre faîtière », a-t-elle affirmé.

Des interventions formatrices et stratégiques

Deux présentations ont marqué cette rencontre : une formation sur « L’intérêt d’un réseau de soins mutualiste » animée par Jean-Pierre Sery, PCA de la MUTREPCI, et une communication sur la Clinique médicale “La Prévoyance” du FPPN à Yopougon, présentée par le Commissaire divisionnaire Taya Anne-Marie C.

Le rapport moral et les grands défis

La PCA Kayo Slaha Clarisse Mahi lors de son allocution

La PCA, Mme Kayo Slaha Clarisse épouse Mahi, a ensuite livré le rapport moral 2024. Elle a rappelé les acquis, dont le partenariat académique avec l’Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ) pour la mise en place d’un Master 2 en gouvernance mutualiste, retardé par des changements de direction. Elle a également souligné l’adoption d’une nouvelle grille de cotisations, incluant une contribution exceptionnelle destinée à l’acquisition d’un siège social pour l’AMS-CI.

Elle a par ailleurs insisté sur les difficultés persistantes : retards de paiement, trésorerie insuffisante, indisponibilité d’administrateurs et absence de personnel permanent.

« Malgré ces contraintes, nous continuons de renforcer notre gouvernance et d’affirmer notre rôle central dans la dynamique mutualiste ivoirienne », a-t-elle assuré.

Les précisions financières et le contrôle

Une vue des mutualistes ayant participé en grand nombre à l’AGO

Le Secrétaire exécutif, M. Saye Judicaël, a présenté un rapport financier équilibré mais fragile, marqué par des arriérés de cotisations et de frais de formation, tout en soulignant « une gestion prudente des ressources » ayant permis de dégager un léger excédent.

De son côté, M. Diarra Mamadou, membre du Comité de surveillance et de contrôle, a présenté les observations du comité : progression du nombre de mutuelles (de 14 à 16), amélioration du paiement des cotisations (10 mutuelles sur 16 à jour), mais aussi des défis liés à la tenue régulière des assemblées et à l’organisation interne.

Une vision de consolidation

En clôturant les travaux, la PCA a rappelé l’importance de l’unité et du sérieux des membres, soulignant que « tous les participants sont restés jusqu’à la fin, preuve de l’intérêt porté à notre Alliance ». Elle a confirmé l’adhésion de la mutuelle des agents des Eaux et Forêts, tout en annonçant une future révision des textes pour adapter la gouvernance à la croissance du réseau, désormais fort de 17 mutuelles.

Elle a conclu sur une note de mobilisation :

« La solidarité est essentielle, restons donc unis. Avec le bon fonctionnement des commissions récemment mises en place, vous constaterez prochainement un réel décollage de notre organisation ».

Médard K.

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