Abidjan, 07-03-16 (lepointsur.com)-Des zones d’ombre s’éclaircissent  au fil du temps, sur les conditions dans lesquelles le véhicule de type  Nissan Infinity immatriculé 847FH01 a été retrouvé à l’ancien camp d’Akouédo, et comment, la police a pu mettre la main sur les présumés assassins, Joël et Déborah Djaha.

Les premiers témoignages recueillis auprès de sources proches du colonel Djaha Célestin, dont la fille Déborah Djaha serait complice de l’assassinat, sont édifiants. C’est aux environs de 21 heures mercredi 2 mars 2016, de retour du service qu’il a aperçu de façon « suspecte » la présence d’un véhicule banalisé n’appartenant pas à l’armée stationné dans le camp, « à cette heure« .

Les éléments de CCDO  (Ph:DR)

A en croire notre interlocuteur, il prend soin de prendre les pièces du véhicules pour  les remettre aux forces de l’ordre. « C’est donc, lui qui a remis toutes les pièces afférentes  au  véhicule afin que la police fasse son travail », a-t-il indiqué. Joint par téléphone, le Colonel Djaha Célestin, en bon soldat  s’est refusé à tous commentaires. Par conséquent, a-t- il  lâché ceci, suite aux débits de nos questions : « Ils répondront de leurs actes devant la loi ».

La suite, on la connaît, des enquêtes menées conjointement par la police judiciaire et le bureau Enquête du Centre de Coordination des décisions opérationnelles de Côte d’ivoire (CCDO) auront permis de mettre le grappin sur les enfants Joël Djaha et Déborah Djaha, tous deux enfants du gradé de l’armée.

Les enfants ont-il agit seuls où avec la complicité  d’autres personnes ? L’enquête suit actuellement son cours et devra répondre à la question de savoir pourquoi,  Florent Gbogou a été assassiné. Affaire à suivre…

Sériba Koné

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