Après l’arrêt définitif de la Cour Suprême/Le Groupe Amaos invite les locataires acquéreurs à régulariser leurs situations
Abidjan-25-08-16 (lepointsur.com) Au cours d’un point de presse le jeudi 25 août 2016 à son siège sis à Cocody-Riviera Golf, le Directeur général du Groupe Amaos, Kouassi Koffi Félix, a indiqué que les formations unies de la chambre judiciaire de la Cour Suprême ont définitivement clos le débat dans la crise qui l’oppose à l’ex-CIAD PRIMO de Babily Dembélé.
« Le président directeur général du Groupe Amaos Monsieur Kouassi Koffi Félix informe les souscripteurs et locataires acquéreurs de l’opération immobilière ex-CIAD PRIMO que par un arrêt n° 637 en date du 28 juillet 2016, les formations réunies de a chambre judiciaire de la Cour Suprême ont déclaré irrecevable la demande de sursis à statuer de la société CIAD PRIMO, ainsi que son recours en cassation contre l’arrêt n°448 du 02 juillet 2015. Il suit de là que la seule personne habilitée à exercer les droits en rapports avec l’opération immobilière de la défunte société CIAD PRIMO, reste le Groupe Amaos, régulièrement subrogé dans les droits de celle-ci » tels sont les propos introductifs de M Kouassi Koffi Félix.
En effet, pour le conférencier, cette subrogation qui s’est opérée depuis les actes notariés de cession des 09 août et 06 novembre 2007 ne laisse subsister aucun acte posé postérieurement par la société CIAD PRIMO, dissoute pour mémoire depuis le 23 octobre 2008. De fait, KKF soutient mordicus, qu’à compter de l’arrêt des Formations unies de la Chambre judiciaire de la Cour Suprême, il est désormais le propriétaire exclusif de la cité de l’ex-CIAD PRIMO.
Aussi, s’adressant aux souscripteurs et autres acquéreurs à qui, il a tendu la main, le patron du Groupe Amaos a martelé : « …Le Groupe Amaos n’accordera aucune valeur aux attestations de non redevance instituées par M Babily Dembelé en date du 28 février 2012,
lesquelles attestations sont paradoxalement antidatées pour conférer dates certaines à des transferts de propriétés opérés en fraude de ses droits. » On le voit. A travers cette mise au point, KKF dénonce le caractère frauduleux des attestations de non redevance instituées par M Babily Dembelé en date du 28 février 2012. En dépit de cette mise en garde, le directeur général du Groupe Amaos se dit ouvert aux discussions avec les
acquéreurs en vue de trouver des solutions idoines. « Cependant, le Groupe Amaos reste comme à son habitude, à la disposition des locataires acquéreurs désireux de régulariser leurs situations dans les livres comptables, et ce conformément aux montants arrêtés à l’occasion de la médiation déjà menée à leur initiative, par Monsieur le préfet de la ville d’Abidjan en 2010 » soutient-il avant de conclure que cet autre appel est lancé aux locataires acquéreurs afin que la voie amiable dans le règlement global du dossier ne souffre d’aucune embûche.
Par ailleurs, pour éviter les polémiques, la direction générale du Groupe Amaos invite ceux des locataires acquéreurs qui ont payé et qui n’ont pas pu être satisfaits, c’est-à-dire qui n’ont pas pu avoir d’attribution de lot à prendre attache avec ses services pour le remboursement. Aussi, M Kouassi Koffi Félix les invite à prendre certaines dispositions qui sont entre autres, la nécessité d’avoir une autorisation de ses services avant tous travaux de réalisation dans ladite cité.
EKB
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