Après la révolution/ La seule femme commandant de l’ex-rébellion vit la misère
Décidément la crise de 2002 qu’a connu la Côte d’Ivoire n’aura pas fini de dénombrer ses frustrés et autres laissés pour contre. Parmi eux, la virevoltante et unique dame commandant de secteur de l’ex-rébellion dame Aïssata Ouattara.
En effet dès l’éclatement la crise ivoirienne qui aura duré une dizaine d’année, les responsables de l’ex-rébellion faisaient appel à toutes les bonnes volontés pouvant apporter quelque chose à cette révolution. C’est ainsi que ceux qui se sentaient dans l’âme se sont alignés et cela dans tous les domaines d’activités. Ce qui va donner à cette révolution la force qu’elle attendait. Artisans cadres, intellectuels, communicateurs, soldats, supplétifs… tous ont travaillé à l’enracinement de l’ex-rébellion. Si après la révolution, certains ont pu être insérés, ce n’est pas le cas pour beaucoup et même pour d’autres qui ont été des figures emblématiques de cette rébellion. Les frustrations existent dans tous les camps de ses animateurs. Dame Aïssata Ouattara a servi d’abord la société de Korhogo de 2002 à 2003 avant de devenir la première femme
commandant des opérations militaire à Napié dans le département de Korhogo. Ensuite elle se sera nommée en 2004, commandant de secteur de cette même localité, avant de se voir affectée, en 2006 à Odienné où elle sera agent de taxation jusqu’en 2010. La crise étant finie et le pays réunifié, dame Aïssata Ouattara qui n’a pas encore été réinsérée vit depuis 2011 avec 6 enfantes à scolariser chez son père âgé de plus de 80 ans à Abidjan. Son époux ne peut plus joindre les deux bouts, parce qu’en chômage depuis la crise 2002. C’est pourquoi en appelle-t-elle aux bons sens du chef de l’Etat et l’ex-Secrétaire général des Forces Nouvelles Guillaume Soro afin que quelque chose soit fait pour elle.
Doumbia Balla Moise (Depuis le District des Montagnes)
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