Tiény-Séably, 12-08-2021 (lepointsur.com) L’esplanade de la sous-préfecture de Tiény-Séably, a servi de cadre à la célébration du 61^e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire dans la région Guénon.

Face à une assistance sélectionnée pour des raisons de Covid-19, le Commandant Yves Tapé, a rappelé la capacité de la Côte d’Ivoire à tenir face aux difficultés, et s’est félicité des progrès réalisés même dans une posture qu’il a qualifiée de balbutiante.

« Les balbutiements de notre pays, ne doivent en aucun cas annihiler nos espoirs en une Côte d’Ivoire qui bouge et qui avance. Oui, les balbutiements sont inhérents à la marche des nations du monde dont nous faisons parties. La résilience de l’économie ivoirienne n’est plus à démonter. En dépit de la crise sanitaire, la Côte d’Ivoire se construit avec assurance, en témoignent les infrastructures visibles dans différents domaines », indiqué le sous-préfet de Tiény-Séably, Yves Tapé.

Et de poursuivre en soulignant l’importance qu’accorde le président Alassane Ouattara à la paix et ce que celle-ci représente pour le pays.

« Soucieux de la paix en Côte d’Ivoire, le président de la République pose constamment des pas allant dans le sens de la consolidation de la paix, parce qu’il a conscience que la paix est le socle à tout développement », a soutenu le Commandant.

Aussi, l’autorité sous-préfectorale a-t-elle condamné les derniers événements malheureux, qu’a connu Tiény-Séably avec l’assassinat de la jeune fille, Charlène Guéi par son petit ami. Il a mis en garde contre de tel agissement.

« Parlant de paix qui est le sous bassement de toute action de progrès, cette paix-là a connu de grandes difficultés avec un décès tragique. Nous avons vécu, un évènement inqualifiable, qui est venue fissurer la réputation de zone tranquille, zone paisible dont jouissait notre Tiény-Séably. Tout en réitérant mes sincères condoléances à tous suite au décès brutal de notre jeune fille Charlène, il serait souhaitable que de tel événement ne se reproduise plus jamais dans notre Sous/ Préfecture.

A ceux qui s’adonnent à de tel comportement, qui ne sont pas sociables, je rappelle que même dans un contexte d’une relation scellée devant un officier d’Etat civil, lorsqu’on s’y sent plus, le législateur ne donne une porte de sortie par une rupture de la relation des deux conjoints devant le juge.

A ceux dont l’action a été consécutive au crime odieux, je tiens à rappeler que la justice privée est proscrite dans un état de droit. D’où l’expression, nul n’a le droit de se rendre justice », a martelé Yves Tapé, sous-préfet de Tiény-Séably.

Il est à noter que la cérémonie a été marquée par une prise d’arme et la montée du drapeau nationale.

Simplice Tiagbeu, correspondant régional

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