Sante

Amélioration de l’accès aux SDSR


 D1[lepointsur.com] Abidjan le 13 juillet 2015. A l’initiative de la Fédération internationale pour la planification familiale  région Afrique (IPPFRA), il s’est tenu le mardi 30 juin 2015, un dialogue politique sur la Santé et les Droits sexuels et la reproduction(SDSR) en Afrique post 2015. Cette réunion de trois jours à Lusaka en Zambie, a réuni plusieurs principaux acteurs africains de différents pays. Notamment les représentants des principales parties prenantes, les Communautés économiques régionales(CER), parlementaires, gouvernements invités, agences et organisations des Nations Unies et de la société civile, avait pour objectif d’identifier des stratégies qui permettent une amélioration de la mise en œuvre des initiatives  en matière de SDSR. Dr Joseph Kasonde, Ministre de la Santé a procédé à l’ouverture de cette rencontre. La Première Dame de la Zambie, Mme Madame Esther Lungu a, quant à elle profité d’un dîner offert par le Planned parenthood association of Zambia (PPAZ), pour prodiguer  de sages conseils aux participants et de leur présenter son organisation.

Communiqué final relatif au dialogue politique entre les parties prenantes sur la SDSR en Afrique Post 2015

1-Les discussions se sont focalisées sur l’articulation des processus internationaux, régionaux et nationaux d’élaboration de politiques en matière de SDSR, la mise en œuvre et le financement des agenda de développement après 2015, ainsi que sur l’engagement des parties prenantes. Les participants sont préoccupés par la lenteur des progrès dans la mise en œuvre des engagements en matière de SDSR (la CIPD, les OMD de santé, le Plan d’action de Maputo et d’autres instruments politiques pertinents) qui exacerbe les taux de décès maternels, sape la SSR des femmes et des jeunes et affecte négativement le développement socio-économique dans les pays Africains.

2-Tout au long des dernières révisions des politiques de SSR (au niveau mondial, régional ainsi que sous régional) les principaux défis identifiés ont inclus, l’application inadéquate des politiques de SSR au niveau national, l’insuffisance des allocations budgétaires, le manque de structures de redevabilité, le faible niveaux de sensibilisation de la communauté, qui ont conduit à un manque de mise en œuvre et l’appropriation des politiques de SSR.

3-En outre, les participants reconnaissent que la croissance économique des pays africains de la dernière décennie, n’a pas été adéquatement redistribuée laissant en rade de nombreux groupes de populations, pour la plupart des femmes et des jeunes. La SDSR est souvent au centre des problèmes des femmes et des jeunes et des difficultés qui affectent leurs aptitudes et leur autonomie. Afin d’atteindre les objectifs de développement il est impératif qu’en cette décennie, l’Afrique monte en puissance dans l’autonomisation des femmes et le développement et la pleine participation des jeunes par la mise en œuvre des politiques de SDSR

4-En conséquence, les participants ont résolu d’identifier un cadre régional avec une approche multisectorielle comme base pour la poursuite de discussions bilatérales et multilatérale sen vue d’affiner et de convenir des cadres spécifiques de collaboration pour renforcer l’appropriation et l’engagement des parties prenantes en vue d’améliorer la mise en œuvre des politiques de SDSR et de contribuer à construire des communautés plus résilientes. Sur la base de ce cadre, de plus amples discussions, entre les organisations de la société civile (OSC) et les CER en particulier, sont encouragées en vue d’élaborer un cadre de collaboration et des plans de travail personnalisés.

5-Les questions prioritaires identifiées inclues:la mortalité maternelle; les besoins non satisfaits en matière de planification familiale et de contraception modernes; VIH et le SIDA; accès à des soins complets d’avortement; l’éducation sexuelle complète et appropriée à l’âge; des Services de SDSR pour jeunes et personnes âgées, l’insuffisance en ressources humaines; l’émancipation des jeunes et les problèmes liés à l’intégrité corporelle des femmes, notamment les mutilations génitales féminines, la violence basée sur le genre (en particulier contre les femmes et les filles), le mariage précoce et forcé, la gouvernance et le financement de la SDSR.

6-Plus précisément, le sous-financement a été un des facteurs majeur contribuant à la faible réalisation des objectifs d’accès universel à la SDSRqui ont été les plus à la traîne tant dans la CIPD que dans les OMD. Il est nécessaire que les discussions en cours sur le financement du développement élaborent un cadre permettant la fourniture directe de ressources (publiques) pour répondre aux besoins et objectifs SDSR par une approche multisectorielle / intégrée, y compris l’application des droits  et un mécanisme de redevabilité.

7-En outre, il est important que l’orientation programmatique mette l’accent sur l’adaptation et la domestication des engagements internationaux au niveau des législations nationales ; le plaidoyer en faveur des changements de politiques;la dissémination des politiques de SDSR, le développement et participation des  jeunes ; le renforcement des capacités de compréhension des politiques et des enjeux; la sensibilisation et la mobilisation des communautés; la participation de la société civile dans les cycles d’élaboration des politiques et prise de décision des CER; la sécurisation des lignes budgétaires des produits SRMNI par des lois votées au niveau des Parlements ;le monitorage et  Suivi de la mise en œuvre ainsi que la redevabilité.

8-Il est recommandé que des dialogues et des consultations soient organisés régulièrement afin de vérifier l’état de collaboration entre les parties prenantes ainsi que l’état de la mise en œuvre des politiques de SDSR en Afrique.

Opportune Bath avec (IPPFRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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