Albert Flindé (2e vice-président de l’UDPCI : ‘’Pas question de dissoudre le parti’’ (Entretien)
Le bureau politique de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) s’est réuni, le samedi 22 décembre 2018, à Abidjan. À l’unanimité, il a été clair que le parti crée par feu le Général Robert Guéi prendra part aux travaux de constitution du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP) du 26 janvier 2019 au Stade Félix Houphouët-Boigny. Mais, il n’a pas été question de dissoudre le 2ème vice-président de l’UDPCI, Albert Flindé, interrogé à la fin des travaux.
Monsieur le 2ème vice-président, que doit-on retenir au sortir de cette réunion du bureau politique de l’Union pour la démocratie et pour la aix (UDPCI) présidée par le président Abdallah Albert Mabri Toikeusse à laquelle vous avez pris part ?
Cette réunion du bureau politique de l’UDPCI présidée par le président, Dr Albert Toikeusse MABRI, président de l’UDPCI, avait un seul point à l’ordre du jour : ‘’La vie du parti’’.
Pour nous, c’était l’élément fondamental sur lequel nous avons statué. Aujourd’hui, après l’exposé de notre président, nous pouvons dire que notre parti va mieux. Le bureau politique, dans son ensemble, a réitéré ses vives félicitations au président du parti pour le charisme et la fidélité avec lesquels il a mis en œuvre les résolutions du deuxième congrès extraordinaire tenu, le 12 mai 2018, à Yamoussoukro et des actions qu’il continue de mener pour que le parti se porte encore mieux dans le futur.
Pour cela, nous lui avons tout simplement renouvelé notre confiance et notre soutien total. Aujourd’hui, l’UDPCI a réintégré la gouvernance du pays et participe à la réconciliation des filles et fils de ce pays, à la paix et à la construction de la Côte d’Ivoire.
Doit-on comprendre par cette adhésion totale au résultat du travail abattu par votre président, que l’UDPCI s’affiche désormais comme un parti très fort et soudé ?
Vous-même vous avez constaté dans la salle qu’il n’y a pas eu d’opposition aux résultats des travaux du bureau politique. Il n’y a pas de désaccord entre nous. Nous avons tous réaffirmé et approuvé notre engagement au respect de notre parti, l’UDPCI et de toutes les résolutions qui ont été prises, lors du congrès extraordinaire du 12 mai 2018, tenu à Yamoussoukro.
Nous constatons que nous marchons en ligne droite sur notre objectif. L’UDPCI a toujours été un grand parti qui œuvre pour le bonheur des habitants de la Côte d’Ivoire. Nous n’avons fait que confirmer ce que notre parti est : ‘’Oui, l’UDPCI est plus que jamais fort, pour relever n’importe quel défi, aujourd’hui avec notre président.’’
Qu’est-ce qu’il en est de la dissolution de votre parti, puisse qu’il est de plus en plus question de la dissolution des partis politiques membres du Rhdp, après le congrès du 26 janvier 2019 ?
Concernant le congrès constitutif du RHDP, le bureau Politique a donné instruction au président de faire en sorte que le parti prenne une part très active au congrès constitutif du 26 janvier 2019. Donc nous restons au RHDP. N’oubliez pas que notre président est le troisième vice-président et que nous sommes présents dans la gouvernance.
L’UDPCI est un parti de rassemblement, de démocratie et de paix, donc nous attachons à un RHDP de rassemblement, ouvert à toutes les filles et à tous les fils de la Côte d’Ivoire.
Pour ce qui est de la dissolution des partis, je pense qu’il appartient à chaque parti d’apprécier. Mais, je tiens à rappeler aux uns et aux autres qu’il n’a jamais été le cas dans le bureau politique du RHDP de dissolution de parti politique. En tout cas en ma connaissance, ce n’est écrit nulle part dans un document. Concernant l’UDPCI, seule le congrès a le pouvoir de le faire. Pour tout dire, il n’est pas question de dissoudre l’UDPCI après le congrès du RHDP le 26 janvier 2019.
C’est pourquoi, nous avons, au niveau du bureau politique recommandé au président du parti de poursuivre les efforts qui visent à rassembler les Ivoiriens, à promouvoir le dialogue, à la recherche de la paix et le développement de la Côte d’Ivoire, si cela doit se faire dans ou avec le RHDP.
Entretien réalisé par De Agaustino Neto