[Agriculture/Région du Tonkpi] Yéo Nangalourou appelle les populations à la culture du maïs

Man, 30-03-2022 (lepointsur.com) La culture du maïs, est au centre de la quasi-totalité des rencontres tenues ces derniers temps à Man. Ainsi au lancement des activités des maïsculteurs du Tonkpi le 22 mars 2022, l’invité spécial de l’Union des sociétés coopératives du vivrier de des éleveurs du Tonkpi (USOCOVIET) Yéo Nangalourou, vice-président des producteurs du maïs de Côte d’Ivoire, a fait une importante adresse. Dans celle-ci, il a encensé le maïs.

« Le maïs est très important. Dans trente (30) ans, les cultures pérennes perdront le leadership face aux vivriers, notamment le maïs. J’ai été dans plusieurs pays de la sous-région, et même plus loin. Je me suis rendu compte de la proportion que la culture du maïs a prise dans ces pays. Moi qui ai fait le coton, je sais combien de fois, le maïs est important aujourd’hui. C’est en 2014 que j’ai pris conscience des grandes potentialités du maïs. Avec la transformation et l’augmentation de la population qui en a besoin pour sa consommation directe, je me suis dit qu’il faille que je m’y engage. Le maïs dégage trois mille cinq cent (3500) dérivés, qui interviennent dans plusieurs secteurs dont l’alimentation industrialisée, (le lait, le spaghetti, le beurre etc). La santé et j’en passe. Donc le maïs est un produit de très grande utilité et aux meilleurs lendemains. J’y suis. Et je demande à tous ici présents d’en faire autant. Quand je fais cinq (5) tonnes à l’hectare, j’estime que je n’ai rien fais. Mon intention est faire, huit (8) à dix (10) tonnes à l’hectare. Cela demande des espaces cultivables, qui se font rares. Le sac de cent (100) kilos, coûte vingt (20) mille francs. Quand on multiplie par soixante-dix (70) sacs à l’hectare, cela fait quelque chose de consistant en terme de gain », a soutenu l’ex-président national des producteurs de coton.

Et de poursuivre : « Le maïs nourrit son homme. Je demande aux jeunes et aux femmes d’embrasser la maïsculture. La récolte du maïs se fait chaque trois (3) mois. Donc un secteur pourvoyeur de ressources financières, qui devrait intéresser chacun de nous ».

Simplice Tiagbeu, à Man