Politique

Agression d’un confrère journaliste par des individus/ L’Unjci reitère compassion et soutien à Hermann Aboa


Hermann Aboa, journaliste, a été victime d’une agression à Bingerville le samedi 27 mars 2015.

Dans un communiqué rendu public mardi 31 mars 2015, le Conseil Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) « exprime sa vive compassion et son soutien au confrère Hermann Aboa ». Le faisant, il « marque son indignation et condamne vigoureusement de tels actes ». Aussi fait-il remarquer que « quels que soient les motifs, rien ne peut justifier de tels actes qui relèvent d’une autre époque ».

Ouattara Do Adama membre de la garde rapprochée du Président de la République Alassane Ouattara, en train d’être décoré, serait selon le confrère, Hermann Aboa celui qui l’aurait "agressé et défiguré".

Ouattara Do Adama membre de la garde rapprochée du Président de la République Alassane Ouattara, en train d’être décoré, serait selon le confrère, Hermann Aboa celui qui l’aurait « agressé et défiguré ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la foulée, il « invite les citoyens ivoiriens à recourir aux voies légales pour régler tout contentieux avec les acteurs des médias ». Par ailleurs, l’UNJCI demande aux autorités compétentes de mettre tout en œuvre afin de faire la lumière sur cette agression.

Ouattara Do Adama (en tee-shirt rouge) bénéficie toujours du soutien du Président

Ouattara Do Adama (en tee-shirt rouge) bénéficie toujours du soutien du Président

Rappelons que Hermann Aboa, animateur jadis de l’émission-débat « Raison d’Etat » sur la première chaîne de la RTI, avait été provisoirement détenu à la caserne de la gendarmerie d’Agban puis mis en examen le 21 juillet 2011. Plusieurs chefs d’accusation avaient été retenus contre lui pour lesquels il encourait l’emprisonnement à vie.

« Hermann Aboa doit être libéré sur le champ. Tout indique que les autorités le poursuivent pour ses activités de journaliste, or la loi sur la presse en vigueur en Côte d’Ivoire dépénalise le délit de presse. La détention de ce journaliste est donc contraire au droit ivoirien, cette situation intolérable a assez duré », avait déclaré Reporters sans frontières.

Kakou Nda

 

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